Eau, ketchup, gaz, pétrole, tout ce qui coule se mesure chez Endress+Hauser Flow, membre du Groupe Endress+Hauser, leader mondial en instrumentation pour l’industrie. Découvrez cette entreprise familiale qui valorise l’autonomie et la créativité de ses collaborateurs. Rencontre avec Martine Lefebvre (Grenoble INP-Phelma 87, Ex ENSIEG), Head of Department Research & Development Device Integration.
Les raisons de la success story Endress+Hauser depuis 70 ans ?
La très forte technicité de l’entreprise. Nous vendons des débitmètres pour l’industrie du process dans les domaines agroalimentaire, chimique, l’industrie de l’eau propre et sale, des pâtes à papier, du béton ou du pétrole. Dans le secteur offshore par exemple, nos débitmètres permettent de mesurer exactement la quantité de pétrole qui va être chargée sur les bateaux. Notre force s’illustre aussi par nos centres de production sur les quatre continents qui fabriquent rapidement et de manière flexible selon les standards de qualité les plus élevés.
Quels sont vos défis en tant que chef de département R&D ?
Au sein de la R&D qui compte 300 personnes, je supervise l’intégration digitale de nos appareils dans les industries du process. Je manage une dizaine d’ingénieurs et, de par ma connaissance de l’entreprise depuis 25 ans, j’assure aussi la veille technologique. Nous couvrons de nombreux domaines dont le traitement du signal, la microélectronique et tous les sujets de digitalisation et d’intelligence artificielle embarquée.
Quelles opportunités pour les jeunes diplômés ?
L’INPG forme les ingénieurs à toutes ces technicités dont nous avons besoin. Notre entreprise connaît une forte croissance et nous créons régulièrement de nouveaux postes. De plus, dans les cinq à sept prochaines années, il y aura beaucoup de départs à la retraite, ce qui va nous conduire à recruter. C’est un environnement extrêmement dynamique pour des jeunes diplômés avec des groupes de travail partagés partout dans le monde. En Suisse où se trouve la maison mère, notre structure repose sur trois piliers : management, expertise technique et gestion de projet. En arrivant, un jeune est intégré dans un groupe spécifique. Après avoir forgé son expérience, il évolue en fonction des opportunités.
Les soft skills qui font la différence ?
Une très grande ouverture d’esprit, beaucoup d’enthousiasme et d’autonomie dans son travail, un fort esprit d’équipe. L’écoute est particulièrement importante, nos équipes sont multiculturelles et les projets sont complexes. J’ai des entretiens avec chacun de mes collaborateurs tous les quinze jours au minimum. Cela fait partie de nos valeurs. C’est cette richesse de formations et d’approches qui, lorsqu’elle est mise en œuvre dans des projets collaboratifs, fait que la mayonnaise prend !
Vos astuces pour repérer une pépite en entretien ?
Lorsque je fais des entretiens, mes critères ne portent pas que sur des skills techniques, mais sur les soft skills : la collaboration, la façon de gérer un conflit ou une erreur… Récemment, un candidat m’a raconté qu’il avait participé au 4L Trophy. Quand je lui ai demandé sa plus grande satisfaction, il m’a répondu les yeux pleins d’étoiles : « le regard des enfants à notre arrivée ». J’ai su que c’était gagné.
#GrenobleINP-Phelma
J’ai toujours été passionnée de physique, mais j’ai choisi cette école car je suis en fauteuil roulant et qu’à l’époque, c’était la seule école avec des locaux accessibles. Je le dois d’ailleurs à un chercheur, lui-même en fauteuil, qui s’est mobilisé lors de la construction des bâtiments pour les rendre accessibles à tous. Sur le plan des enseignements, j’étais une inconditionnelle des cours de physique quantique de Monsieur Daniel Bloch et j’ai surtout appris à apprendre. Cette notion clé est essentielle au succès de projets dans un environnement multi culturel.
Contact : martine.lefebvre@endress.com
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