l’ESC Grenoble
« Je ne savais pas que je pouvais faire une esc », « ah bon, ce n’est pas réservé aux classes prépas ? », « je n’ai pas ma place »… Telles sont les remarques que j’entends régulièrement lorsque je parle des écoles de commerce ou de GEM. Pourtant, depuis quelques années, le recrutement des écoles s’est largement diversifié et nous accueillons maintenant un grand nombre de publics (cf schéma étude CGE).
A CHAQUE PROFIL SES PROPRES OBJECTIFS :
Les admissions sur titres en 1ère année (après un Bac +2 du type BTS, IUT, L2, …). Ces étudiants, généralement encouragés par leurs parents ont préféré suivre une formation terrain pour se « rassurer » avant de poursuivre en ESC.
Les admissions sur titres en 2e année (après un Bac +3). Le premier cycle a permis de définir une ébauche de projet professionnel qui est ensuite infirmé ou confirmé à l’école. Les étudiants étrangers (hors mobilité). Ces étudiants sont à la recherche d’une formation internationale de très haut niveau. Ce qui les intéresse, c’est l’aspect pratique des programmes, les stages et un accès aux grandes entreprises françaises (certains sont d’ailleurs sponsorisés par ces entreprises)
Les doubles diplômes français ou étrangers (ingénieurs, design…) : l’étudiant se trouve dans une logique de doubles compétences.
La formation continue : de plus en plus de salariés d’entreprises souhaitent évoluer et cherchent une formation de très haut niveau.
La VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) : même si le nombre d’étudiants obtenant le diplôme par cette voie reste marginal, c’est une possibilité offerte à des étudiants pouvant justifier d’une expérience significative.
PAR EXPÉRIENCE, LES RÉUSSITES ACADÉMIQUES ET PROFESSIONNELLES SONT IDENTIQUES.
Cette diversification des voies d’accès répond également à une volonté des écoles. C’est tout d’abord un souhait (voire même une exigence) des entreprises : elles souhaitent que la salle de classe soit représentative de la société. C’est également une chance pour les étudiants de vivre des expériences interculturelles. Au cours de leur vie professionnelle, ils devront travailler avec des personnes issues d’autres cultures ou ayant d’autres modes de raisonnement. En étant confronté dès leurs études à ces différences, ils seront encore plus efficaces. Autre avantage, cela permet la confrontation d’idées nécessaires au développement de l’innovation.
CETTE RICHESSE NE PEUT CEPENDANT S’EXPRIMER QUE SI 4 CONDITIONS SONT RÉUNIES
1) La sélection : c’est l’élément fondamental. Chacun doit pouvoir justifier sa place dans une école sur son seul mérite et doit avoir été sélectionné
2) Des dispositifs de mise à niveau
3) Des travaux de groupe mixant ces différents publics
4) Une volonté de la direction de l’école et partagée par tous les collaborateurs
Par Jean-François Fiorina
Directeur Adjoint de GEM et Directeur de l’ESC Grenoble