çA ! C’EST VRAIMENT TOI !
Après avoir fait quatre ans de classe préparatoire littéraire, Thomas laisse finalement derrière lui son rêve d’intégrer Normale Sup. C’est à ESCP Europe qu’il décide de poursuivre son parcours académique. Président de Tribunes, et plus tard de la nouvelle association ESCP’ression, l’emploi du temps de Thomas est bien rempli ! D’autant qu’en parallèle de sa deuxième année d’école de commerce, il choisit de s’inscrire à la Sorbonne. Bilingue allemand, c’est tout naturellement qu’il se lance dans un Master LLCE Allemand.
Un mandat en toute liberté
De 2011 à 2012, Thomas est président de Tribunes, une association qui a pour vocation de faire vivre le débat sur les grands sujets de l’actualité en faisant intervenir des personnalités publiques. « Je tenais à un recrutement ouvert car je rejette fondamentalement le principe de cooptation. Tous ceux qui se disaient intéressés par l’association étaient les bienvenus dans l’aventure. Pendant mon mandat, j’ai fait le choix de ne pas mettre en place un système hiérarchique avec des responsables de pôles. Je tenais à ce que chaque membre de l’association se sente libre, puisse monter et gérer son projet du début à la fin. Ce qui permet entre autre de responsabiliser d’apprendre à gérer le surmenage, à accroître son sens de l’organisation et à savoir déléguer intelligemment. « J’espère avoir transmis l’idée qu’un recrutement n’est pas nécessairement sélectif, envoyant ainsi un véritable message d’ouverture. Maintenant, j’estime qu’il faut également laisser aux présidents suivants la possibilité d’agir selon ce qui leur semble juste et approprié. »
La naissance d’ESCP’ression
En 2011, Claire Bouleau crée un concours d’éloquence qui se calque sur le format des plaidoiries d’avocats, et Thomas rejoint l’aventure peu de temps après sa création. C’était à l’origine un pôle de Tribunes, puis le concours est devenu un évènement à part entière.
Dans un premier temps, il s’agit d’aller à la rencontre de candidats potentiels au sein de l’école. Une question fermée leur est alors posée, puis ils ont 48 à 72 h pour préparer leur discours. Les candidats s’affrontent par la rhétorique pendant dix minutes devant un jury entièrement composé d’avocats. cette expérience, il a participé à la conférence Berryer au Palais de Justice. « Je suis passé devant un jury de douze avocats, mais aussi l’invité spécial de la conférence : l’humoriste Christophe Alévêque. Mon sujet : Les super rebelles roulent- ils en brêle ? J’ai passé tout mon week-end sur la préparation de mon discours ! Au moins, quand on a participé à un tel événement, on ne craint plus grand-chose ! » Aujourd’hui Thomas est stagiaire en tant qu’attaché technico-commercial au sein d’une jeune entreprise dans laquelle ils ne sont actuellement que trois. « Je trouve qu’il y a énormément d’avantages à travailler dans une petite structure. D’abord, on se doit d’être très polyvalent et c’est ce qui me plait. On crée une vraie relation de confiance avec les membres de l’équipe. Je découvre tous les jours de nouvelles tâches, je peux être force de proposition. J’ai une donc une véritable place et je me sens vraiment utile au sein de l’entreprise. »
Une personne que tu admires ?
« Pierre Bergé. J’ai eu l’occasion de le rencontrer lors d’une conférence que nous avions organisée avec Tribunes. Une quarantaine de personnes étaient venues y assister. C’était un moment très étonnant. J’ai eu le sentiment de bavarder avec lui pendant deux heures, en petit comité. Ce fut un moment d’une grande intensité. Cet homme est un géni absolu ! »
Anne-Sophie Mathieu