Celle de « devenir le Caltech (Californian Institute of Technology) à l’européenne reconnu sur les grandes transitions au service des acteurs socio-économiques ». Son directeur Pascal Ray revient sur les grandes lignes directrices du nouveau plan stratégique de Centrale Lyon à horizon 2030.
Mais pourquoi s’inspirer du modèle du Californian Institute of Technology ? D’abord pour une question de taille. Centrale Lyon dispose en effet d’un nombre de laboratoires et d’étudiants sensiblement identique à l’établissement américain. Ensuite, pour une question de développement. Position dans les classements internationaux, nombre de Prix Nobel, relations avec les entreprises et modèle économique : autant de succès de Caltech que l’école d’ingénieurs voit comme des drivers pour atteindre les objectifs de son nouveau plan stratégique pour 2030.
Centrale Lyon souhaite également se positionner sur les grandes transitions contemporaines au service des acteurs socio-économiques. Car, grâce à ses ressources humaines et technologiques, l’école est « en capacité d’accompagner les entreprises, les collectivités et la société civile dans la prise en compte des enjeux environnementaux, énergétique, numériques et sociaux. Sa mission est ainsi de mettre à disposition son savoir en matière de formation et de recherche, de conseiller les dirigeants publics et privés et de diffuser la culture scientifique et technique au grand public » insiste son directeur.
Les deux grandes missions du nouveau plan stratégique de Centrale Lyon
Pour satisfaire cette ambition, le nouveau plan stratégique de Centrale Lyon dote l’école de deux missions capitales pour produire et transmettre les connaissances. D’abord, développer « une politique de formation axée sur les grandes transitions qui concilie exigence et inclusion en vue de diversifier les profils et les parcours et qui vise à augmenter le nombre de diplômés. » Aujourd’hui, l’école compte 3 000 étudiants dont 1 400 ingénieurs généralistes, 1 150 ingénieurs de spécialités (dont 350 en apprentissage), 250 étudiants en master et 240 doctorants. Seconde mission : disposer « d’une recherche pluridisciplinaire d’excellence au service de 9 des 17 ODD qui accompagne les entreprises et les collectivités et soutient l’entrepreneuriat sur les grandes transitions. » Sachant que Centrale Lyon compte déjà aujourd’hui 330 enseignants-chercheurs, six unités mixtes de recherche, dix laboratoires communs avec des entreprises ou organismes partenaires et cinq chaires industrielles.
Le saviez-vous ?
Centrale Lyon dispose de six unités mixtes de recherche sur des domaines de pointe : le Laboratoire Ampère, le Laboratoire de mécanique des fluides et d’acoustique, le Laboratoire de tribologie et dynamique des systèmes, l’Institut des nanotechnologies de Lyon, l’Institut Camille Jordan et le Laboratoire d’informatique en images et systèmes d’information.
Trois grands projets au programme du nouveau plan stratégique de Centrale Lyon !
Fort de son ambition et de ses missions, Centrale Lyon prévoit trois grands projets dans son nouveau plan stratégique. Tout d’abord, la création d’un Transition Lab. « Un écosystème physique et virtuel qui porte notre stratégie sur les grandes transitions et ce, pour l’ensemble de nos missions » précise l’école. Ensuite, le développement d’un campus international, conçu comme « un hub à destination des partenaires étrangers pour nourrir les projets scientifiques et les pratiques pédagogiques. » Côté international, l’école dispose d’ailleurs déjà de deux international research laboratories, six international research networks / projects et profite de trois implantations internationales grâce à son appartenance au Groupe des Ecoles Centrale : Casablanca, Pékin et Mahindra (Inde). Troisième grand projet porté par le nouveau plan stratégique de Centrale Lyon : le déploiement d’un campus sur les mutations industrielles conçu comme un centre d’expertise sur les avancées technologiques et managériales, au service des entreprises.
Des alliances académiques renforcées
Des grands projets que l’école entend renforcer grâce à d’importantes alliances académiques. Avec le Groupe des Ecoles Centrale bien sûr, mais aussi avec la Comue Université de Lyon pour « renforcer la collaboration entre les établissements du site de Lyon-Saint-Etienne. » Centrale Lyon annonce également capitaliser sur son partenariat avec le Collège d’Ingénierie Lyon-Saint-Etienne « pour soutenir le développement de l’économie autour d’une industrie et d’une société décarbonées, d’une société numérique responsable et de l’économie circulaire. » Sans oublier son partenariat avec le Collège des Hautes Etudes Lyon-Saint-Etienne « pour accompagner la prie de décision dans les milieux économiques et les politiques publiques » conclut-elle.
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