Cinq verbes pour résumer les projets et la philosophie de KEDGE Business School ? Alexandre de Navailles, le directeur de la business school, relève le défi !
Impacter
Nous souhaitons que nos étudiants aient un impact positif sur le monde de demain. Dans cette optique, nous avons mis en place il y a deux ans la stratégie KEDGE IMPAKT, qui répond à cette promesse et définit nos engagements en matière de RSE. Elle s’articule autour de trois piliers. Le premier, care for people, repose sur l’idée de fédérer nos étudiants et alumni pour une société plus inclusive. Le second, act for the planet, est axé sur la préservation du climat et de la biodiversité. Dans ce cadre, nous avons renouvelé en janvier dernier notre label DD&RS pour quatre ans, et nous proposons une journée climat à tous nos étudiants, dans tous les cursus. Le troisième pilier s’intitule innovate for tomorrow. Nous souhaitons ici réinventer nos métiers pour accélérer la transition sociale et écologique. Cela passe notamment par une recherche sur la transition (nous disposons de sept chaires à impact) mais aussi par des enseignements axés sur ces sujets. Ainsi, dans notre PGE, 70 % des cours sont abordés sous l’angle des transitions.
Faire
Notre conviction, c’est que l’on apprend à faire et que l’on réussit en faisant. Nous avons calqué notre pédagogie sur cette dynamique active, et nous souhaitons que nos étudiants fassent l’expérience de l’entreprise dès leurs études. Avec plus de 300 entreprises partenaires, nous proposons de nombreux parcours en alternance et aujourd’hui, près de 25 % de nos effectifs sont en apprentissage. En parallèle, nous encourageons les étudiants à s’engager dans la vie associative riche que propose l’école. Pour aller plus loin dans la pédagogie expérientielle, nous demandons à tous nos étudiants du Programme Grande Ecole (PGE) de mener deux projets à action : l’un entrepreneurial, l’autre communautaire. Ils définissent un projet, un budget, une équipe, et cela leur permet d’avoir une première expérience de gestion d’une organisation.
Former
KEDGE Business School propose 38 programmes, dont certains sont des marqueurs de l’école comme le programme Management des achats, Finance verte, mais aussi Management des arts et des industries créatives ou encore Vin, vigne et hospitalité. Parallèlement à la formation initiale, nous disposons d’une offre de formation continue qui représente 10 % de notre activité. Notre Global Executive MBA a d’ailleurs été classé 18è dans le monde par le Financial Times. Si notre activité première est de former, nous souhaitons le faire de façon différente, en immergeant les étudiants dans le monde de l’entreprise et en les faisant participer aux challenges Open Innovation pour les faire réfléchir à des problématiques concrètes. Mais ça ne s’arrête pas là. Depuis deux ans, nous avons entamé la transformation de notre PGE en y intégrant des cycles de conférences pour développer l’esprit critique de nos étudiants et des cours disruptifs comme The dark side of management sciences ou encore Penser 2050 qui sera lancé en septembre.
S’ancrer
En tant qu’école marseillaise et bordelaise, nous sommes très implantés sur ces territoires : 20 % de nos étudiants en sont originaires et 20 % s’y installent après leur diplôme. Derrière ces chiffres repose l’idée que l’on forme des étudiants pour développer l’activité locale. Pour aller plus loin, nous avons déployé le programme bachelor sur des campus de villes moyennes comme Avignon, Bayonne, Bastia, et Mont-de-Marsan en septembre. Nous voulons contribuer au développement économique de ces territoires et faire bénéficier les entreprises locales de jeunes diplômés qualifiés. Être ancré localement va aussi de pair avec l’ouverture sur le monde. Ainsi, nous disposons de deux campus à l’étranger, de plus de 300 partenaires internationaux et 25 % d’étudiants internationaux.
Entreprendre
Nous sommes l’école de l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, près de 1 500 étudiants sont formés à la création d’entreprise et sont accompagnés par nos trois programmes, allant de la préincubation à l’accélération. Nous avons de belles pépites, qui ont levé un total de 220 millions d’euros de fonds depuis 2014. Parmi les projets accompagnés l’an dernier, 67 % cherchaient à avoir un impact social ou environnemental, et 50 % étaient portés par des femmes.