A l’heure où les transports et les mobilités n’ont jamais été aussi au cœur des enjeux économiques, sociaux et environnementaux dans le monde, l’ESTACA a renforcé sa gouvernance il y a quelques mois avec la nomination de Jean-Michel Durepaire au poste de directeur général. Interview.
Au sein de la direction de l’ESTACA depuis six ans, pourquoi vous être lancé dans cette nouvelle aventure professionnelle en 2021 ?
Avec l’ensemble des équipes, j’accompagne en effet depuis six ans la transformation et le développement de l’école en proposant de nouvelles offres de formations et en renforçant la recherche. Avant de rejoindre l’école, j’ai passé plus de quinze ans dans le monde industriel en France et à l’international (chez Valeo notamment) à des fonctions de direction, projets et opérations. A un moment de ma carrière, j’ai voulu donner un autre sens à ma vie professionnelle et personnelle et m’engager dans une nouvelle aventure. J’aime d’ailleurs beaucoup ce terme d’aventure qui correspond bien à mon besoin de me lancer sans cesse de nouveaux défis. Il y a un peu moins d’un an j’ai décidé de relever le défi de prendre ka direction générale de l’ESTACA avec l’ambition de démontrer qu’elle a toute sa place, tant par sa formation que par sa recherche, pour répondre aux enjeux numériques, sociaux, sociétaux et environnementaux qui se posent au secteur des transports et des mobilités. Mon rôle aujourd’hui ? Déployer les ambitions de l’ESTACA et l’inscrire comme acteur majeur des nouvelles mobilités.
« L’ESTACA va bientôt avoir 100 ans et elle a tous les atouts en main pour fêter ses 200 ans ! » – Jean-Michel Durepaire, directeur général de l’ESTACA
En quoi votre background de top manager dans l’industrie automobile nourrit-il vos réflexions de DG de l’ESTACA ?
Avant de rejoindre l’ESTACA, je me suis demandé quelle différence il y avait entre l’industrie et le monde de l’enseignement supérieur. Et bien il n’y en a pas ! Car dans les deux cas la stratégie repose toujours sur les mêmes questions : comment être toujours plus innovant, différenciant et international ?
Les grandes lignes de votre feuille de route pour inscrire l’école comme un acteur majeur des nouvelles mobilités ?
D’abord, renforcer la marque ESTACA à travers des collaborations et des synergies avec des acteurs de l’enseignement supérieur bien sûr, mais aussi, si ce n’est surtout, avec des acteurs industriels. Ensuite, poursuivre nos engagements en matière de qualité, via la certification ISO 9001 notamment. S’ouvrir enfin. L’ESTACA ancre en effet sa politique multisite avec l’ouverture du campus de Bordeaux à la rentrée 2022, par sa croissance organique avec l’extension de plus de 6 000 m² à Laval en 2024 et l’ouverture de nouveaux programmes. Des projets que nous entendons réfléchis et réalisés grâce à la force du collectif, source d’innovation et de créativité.
#AvisDExpert – Les trois enjeux incontournables des transports et des mobilités d’ici 2050 ?
Ils gravitent bien sûr autour de deux grands événements marquants : le Rapport du GIEC et l’annonce du virage à 360 sur la mobilité électrique. Automobile, aéronautique, naval, quel que soit le secteur, tout le monde a ou va basculer sur le transport vert et la mobilité durable sur la base d’une multitude de nouvelles énergies : électricité, hydrogène, nouveaux carburants etc.
Le numérique et tout ce qui est lié au véhicule connecté et intelligent sera bien sûr également au cœur des évolutions du secteur. Sans oublier l’intermodalité, un enjeu sociétal majeur. Autant dire que l’ESTACA et ses diplômés ont un bel avenir devant eux !
Votre message aux candidat (et candidates !) qui souhaiteraient rejoindre l’ESTACA ?
On ne vient pas à l’ESTACA par hasard. On y vient parce qu’on a trouvé sa passion et qu’on veut lui donner du sens. Vous croyez à la mobilité et aux transports de demain et vous avez envie de relever les défis technologiques, numériques, environnementaux et sociétaux qui y sont liés ? On a besoin de vous !