Communiqué de presse :
Ce mois d’août, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a dévoilé le premier volet de son rapport qui dresse un tableau inquiétant mais pas irréversible. À condition d’en prendre toute la mesure. C’est ce à quoi veut contribuer la Conférence des grandes écoles (CGE).
Les scientifiques mobilisés sont unanimes : le dérèglement climatique est généralisé, rapide et il s’intensifie. Autre constat d’importance, l’impact de l’homme sur le changement climatique est « sans équivoque ». L’activité humaine agit aussi sur de nombreux événements météorologiques extrêmes (vagues de chaleur, pluies torrentielles, sécheresses, cyclones tropicaux…), rendus plus fréquents et plus intenses.
Un tableau sombre et alarmant mais tout n’est pas perdu. En effet, le rapport montre que les actions humaines – individuelles ou liées à l’activité des entreprises – peuvent encore déterminer l’évolution du climat à venir. Ramener à zéro les émissions nettes de dioxyde de carbone (CO2) permettraient ainsi de stabiliser le climat. La limitation des autres gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques serait aussi bénéfique.
C’est la dynamique dans laquelle la CGE souhaite continuer à s’engager.
La CGE entend ainsi contribuer – en particulier grâce à l’activité de son groupe de travail dédié – à formuler et mettre en œuvre des propositions favorables à un développement durable des outils et des process de formations.
Son ambition est d’inventer les entreprises responsables de demain en formant dès aujourd’hui les étudiants qui en seront les dirigeants et les acteurs et en leur donnant toutes les capacités à mener les transformations nécessaires.
De ce point de vue, la CGE se réjouit que de plus en plus d’établissements qu’elle fédère intègrent les questions climatiques et environnementales dans leur offre pédagogique en direction des étudiants. Des étudiants eux-mêmes de plus en plus largement sensibilisés et sensibles à ces problématiques.
Pour Laurent Champaney, président de la CGE, et directeur général d’Arts et métiers, « Nos plus récentes études le montrent distinctement, nous avons même affaire à une génération de quasi militants du développement durable. Des étudiantes et des étudiants qui placent au premier rang de leurs préoccupations – mais aussi de leurs exigences vis-à-vis de leurs futurs employeurs – l’avenir de notre planète et les actions à mener pour la préserver. »
C’est pour la CGE, dans la diversité des établissements qu’elle représente, un véritable encouragement à poursuivre dans cette voie.
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