L’entreprise française de santé animale, leader tricolore sur le marché mondial, estime que la santé des animaux, des hommes et de la planète doit être envisagée comme une seule et unique entité qu’il faut préserver à tout prix. Géraldine Kutas (Sciences Po 2010), directrice Corporate Affairs et Communication de Ceva Santé Animale (Ceva) décrypte les perspectives à venir.
Pouvez-vous nous expliciter le fondement de votre slogan : « ensemble, au-delà de la santé animale » ?
L’ambition de Ceva est de promouvoir le concept de « one health » qui constitue l’un des piliers de notre raison d’être. Nous avons à cœur de nous engager dans une réflexion qui va bien au-delà de la santé animale. Nous contribuons activement à la santé et au bien-être des animaux, ce qui a un impact réel sur celle des humains et de notre planète, ces trois entités étant intimement liées. Nos deux autres piliers, résolument ancrés dans notre ADN sont « One Ceva », une communauté unie de collaborateurs passionnés (les salariés sont actionnaires majoritaires de l’entreprise), et « One Planet » : la société est en effet engagée à réduire son impact sur l’environnement. Ces trois piliers nous permettent, à tous, de regarder dans la même direction.
Pourquoi avez-vous récemment appelé au développement de nouveaux vaccins ?
Ceva se positionne en faveur de la prévention : aujourd’hui, plus de 50 % de notre portefeuille de produits est constitué de vaccins. En effet, nous sommes convaincus qu’il vaut mieux traiter les problèmes à la source plutôt que d’attendre que les maladies infectent l’Homme. C’est pourquoi l’entreprise travaille activement à la recherche et au développement de vaccins rapidement adaptables pour prévenir les futures pandémies transmises par les animaux.
Avez-vous trouvé le job de vos rêves ?
Oui ! J’ai la chance d’exercer le métier dont je rêvais, au sein d’une belle entreprise française ayant réussi avec succès son ouverture sur le monde. Ceva, c’est plus de 6700 salariés localisés dans 47 pays. J’ai ainsi trouvé ma maison chez Ceva qui m’offre l’opportunité d’exercer des missions à la fois stratégiques et opérationnelles. Il s’agit d’ailleurs de la marque de fabrique de l’entreprise. A ce titre, nous recrutons des jeunes diplômés dotés d’ambition, de courage, de pragmatisme, d’agilité et d’ouverture d’esprit. Il faut savoir se plonger dans les dossiers en profondeur, aussi bien dans les RH, les achats, la finance que dans mon département. D’ailleurs, je serais ravie d’accueillir un titulaire d’un master en politique environnementale pour travailler à mes côtés.
Le plus beau projet que vous avez développé ?
L’an passé, le Ceva Wildlife Research Fund a été créé pour financer des solutions dédiées à la santé de la faune sauvage. Nous travaillons étroitement avec des centres de recherche et des universitaires. Les projets ont un délai qui oscille entre trois et cinq ans parce que nous souhaitons voir les résultats à court terme. Nous avons notamment permis la vaccination des koalas d’Australie contre la chlamydiose, laquelle empêche les grimpeurs australiens de se reproduire. Ceva apporte également son expertise pour ces projets en permettant aux vaccins de passer du stade de recherche au marché.
Le parcours d’excellence de Sciences Po
Selon Géraldine Kutas, Sciences Po permet « une ouverture d’esprit » tout en offrant à chaque élève la liberté de construire son propre parcours, selon ses affinités. Le chemin n’est jamais fléché d’avance. « Il est important de bien construire son CV. Nous prêtons une grande attention à ces choix lorsque l’on recrute car ils révèlent beaucoup de choses sur la personne », confie Géraldine Kutas. Par ailleurs, avoir la chance de rencontrer Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, ou Angela Merkel, l’ancienne chancelière fédérale d’Allemagne lors des conférences de l’école est terriblement enrichissant pour les étudiants.
Trois chiffres clés
6 700 salariés
47 pays
50 % du portefeuille de Ceva est dédié à la médecine préventive
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