8 000 m2, 7 étages, l’IÉSEG Business School a fait sa rentrée parisienne dans un nouveau bâtiment à La Défense, le long de la Promenade de l’Arche, à 100 mètres de ses locaux situés sous l’Arche. Quelles ambitions sert ce nouveau site ? La réponse avec Jean-Philippe Ammeux, son directeur général.
Construit entre 2015 et 2017, l’immeuble aura nécessité un investissement total de 50 millions d’euros pour la business school indépendante. « L’effort est important mais à la hauteur des ambitions et du développement que va nous permettre de déployer ce nouveau site » se réjouit Jean-Philippe Ammeux.
L’enjeu pour l’établissement privé et association sans but lucratif, était de préserver ses ressources financières. C’est chose faite au travers d’un montage via deux SCI et l’achat du bâtiment via un crédit-bail au bout de 12 années. « La stratégie de l’IÉSEG est d’être propriétaire de ses locaux, à Paris comme à Lille afin de se constituer un patrimoine » insiste le directeur.
« Construire notre bâtiment nous a permis de bien penser nos locaux. Ce sont des lieux de travail mais aussi de vie. Ils doivent permettre d’étudier et de travailler dans les meilleures conditions mais aussi de se retrouver dans des espaces conviviaux, d’échanger, de collaborer sur des modes informels, de se distraire. »
Accueillir plus d’étudiants
L’école a expérimenté durant des années la location sur le site de La Défense pour palier à son manque d’espace dans ses locaux de l’Arche (6 000 m2). Avec désormais 14 000 m2, l’IÉSEG se donne de nouveaux moyens d’atteindre son ambition de 6 000 étudiants à l’horizon 2020. « Nous avions 4 800 étudiants en 2016, ils sont 5 150 en cette rentrée 2017. A terme, grâce au développement de notre capacité d’accueil à La Défense comme à Lille, nous tablons sur 3 000 étudiants sur chacun de nos sites. »
Etre en mesure d’accueillir plus d’étudiants à La Défense répond à la demande des élèves parisiens et internationaux. Mais à peine le bâtiment parisien inauguré, Jean-Philippe Ammeux prépare déjà la mise en service de 4 000 m2 supplémentaires à Lille et l’ouverture d’un Village IÉSEG pour 2020. « Nous aurons un campus magnifique ! Cela va nous permettre de vivre et travailler différemment dans l’école. »
Quels équipements à La Défense ?
32 salles de cours – 2 amphithéâtres
Une salle de marché Bloomberg (en plus de la salle Reuters à l’Arche)
Le Behavior Lab : salle d’expérimentation et d’étude du comportement consommateur dotée de logiciels spécialisés
Le KL’Hub : Knowledge Learning Hub, espace de travail, de documentation, toutes les ressources de l’IÉSEG y sont accessibles, ainsi que les ressources partagées avec les partenaires de l’Université Catholique de Lille
1 salle informatique – 2 salles de théâtre – 3 espaces de convivialité
Montée en gamme
« Au-delà de l’effet de volume, insiste le directeur, notre ambition est d’accueillir mieux nos étudiants avec des locaux spécifiquement conçus pour l’enseignement, aux standards internationaux et dotés de tous les équipements modernes ! » Ce bâtiment confortera ainsi la stratégie internationale de l’IÉSEG. La business school a été l’une des pionnières en constituant un corps professoral international dès les années 2000. Aujourd’hui, 95 % des cours sont dispensés en anglais, 81 % du corps professoral est international et 100 nationalités sont représentées parmi les étudiants.
Jean-Philippe Ammeux explique comment le nouveau bâtiment va renforcer la visibilité et la notoriété internationale de l’IÉSEG
L’IESEG continue à renforcer son corps professoral avec 17 recrutements pour la rentrée 2017 (dont 10 professeurs internationaux) et l’ouverture d’un centre d’excellence sur l’interculturalité. Situé au cœur de premier quartier d’affaires européen, le bâtiment sert aussi la montée en puissance de l’IÉSEG dans son offre d’executive education.
« L’IÉSEG forme des change makers éthiques, multiculturels et aptes à répondre aux enjeux d’entreprises partout dans le monde »
Le directeur a voulu un bâtiment « fonctionnel et pas luxueux. Je ne suis pas convaincu des vertus pédagogiques d’avoir du marbre au sol …. Ma ressource la plus précieuse, ce sont les femmes et les hommes, nos équipes, notre corps professoral. C’est en eux que je souhaite investir prioritairement. »