Rentrée 2024-25 : 2025, année charnière pour l’Université Gustave Eiffel

À l’occasion de la rencontre de rentrée avec la presse, Gilles Roussel, président de l’Université Gustave Eiffel, et Corinne Blanquart, première vice-présidente, ont dressé le bilan de l’année écoulée, tout en partageant les perspectives à venir pour 2025 qui sera une année charnière !

_{Communiqué de presse}

Dans l’attente des recommandations de l’HCERES, l’objectif pour 2025 reste, pour l’établissement, la sortie de son statut expérimental : 2025 sera donc une année charnière. L’enjeu est de consolider un établissement dont les missions, tant en recherche qu’en formation ou en appui aux politiques, sont plus que jamais essentielles face aux enjeux auxquels doivent faire face les villes et les territoires.

L’année 2025 sera aussi marquée par un contexte budgétaire préoccupant. Comme beaucoup d’autres établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’Université Gustave Eiffel devrait afficher un résultat 2024 négatif, et les prévisions pour 2025 ne sont pas meilleures, voire moins bonnes. En effet alors que les dépenses notamment liées à la masse salariale État continuent d’augmenter, les recettes liées aux subventions pour charge de service public n’augmentent pas dans les mêmes proportions, voire sont en baisse. Les capacités de recrutement, pourtant essentielles à l’exercice de nos missions, en sont inévitablement affectées, tout comme notre capacité à financer le fonctionnement quotidien et l’investissement.

L’université entend conforter en 2025 les éléments différenciants qui font sa force et son originalité :

• En continuant l’investissement dans les équipements scientifiques aussi bien dans le domaine de la recherche que de la formation, car l’université dispose à cet égard d’une capacité d’expérimentation assez unique, en continuité de travaux plus fondamentaux, qui vient enrichir nos recherches et nos formations. Le site internet Plateformes a d’ailleurs été lancé pour en montrer la richesse, au service également de nos partenaires.

• En consolidant les liens avec les partenaires : collectivités, entreprises ou associations. Notre université est un établissement en prise direct avec les préoccupations et enjeux de notre société et a un rôle d’accompagnement à jouer,

• en particulier sur les questions de transitions. L’université accueillera d’ailleurs les 10 et 11 octobre les journées Recherche & Action publique 2024 en lien avec le CEREMA et l’INRAE.

• En s’investissant, aux côtés des établissements co-pilotes, dans son rôle d’opérateur national incontournable sur le sujet des villes durables et des mobilités, étant une des seules universités françaises mobilisée pour piloter deux PEPR (programmes et équipements prioritaires de recherche) : le PEPR Ville Durable et Bâtiments Innovants (VDBI, aux côtés du CNRS), lancé le 24 mai 2023, pour lequel 8 projets ont d’ores et déjà été lauréats du premier appel à projets et seront notamment présentés à la conférence annuelle en novembre et le PEPR Digitalisation et décarbonation des mobilités (Mobidec, aux côtés de l’IFPEN) dont le premier appel à projets est en cours.

• En jouant un rôle sur la scène européenne avec l’Alliance PIONEER qui rassemble 10 universités partenaires et leurs écosystèmes à travers l’Europe autour de notre thématique phare en lien avec l’Objectif de Développement Durable 11 (villes et communautés durables) de l’ONU. L’Alliance PIONEER, qui a reçu un financement au titre du programme Erasmus+ qui vise à renforcer les partenariats stratégiques dans l’enseignement supérieur au sein de l’Union Européenne, s’attachera ainsi à façonner l’avenir de villes inclusives, sûres, résilientes et durables au sein de la variété des territoires européens en développant les compétences tout au long de la vie.