Rentrée 2024 à Audencia : Plongée au cœur des Challenge Days

Comme chaque rentrée, Audencia organise un séminaire d’intégration pour sa nouvelle promotion. Cette fois, exit les conférences traditionnelles : place à un format innovant où cohésion, découverte et amusement sont les maîtres mots. Nous avons suivi 576 étudiants et leurs 16 coachs dans leurs premiers pas à Audencia, une aventure marquée par des défis, des fous rires et des rencontres marquantes. Reportage au cœur de cette rentrée 2024 à Audencia

Sous le ciel radieux de Nantes, en ce mercredi 4 septembre, les premiers étudiants arrivent pour leur deuxième journée des Challenge Days. La veille, ils avaient découvert les lieux et leurs camarades, un moment marquant le début d’une nouvelle étape après deux années intenses de prépa. Pour la majorité, ce nouvel environnement est une grande nouveauté : seuls une vingtaine d’entre eux sont Nantais.
Le premier jour avait pour but de briser la glace, de poser les premières bases d’une cohésion forte. Répartis en 16 groupes de 36, les étudiants étaient accompagnés par des coachs pour commencer à apprendre à se connaître. Emma, l’une des coachs, revient sur cette première journée. « Nous avons démarré avec une réflexion sur l’évolution personnelle autour de deux questions – comment étiez-vous il y a cinq ans et comment vous voyez-vous dans cinq ans ? – avant d’introduire le thème central du séminaire : la lutte contre la fast fashion et la promotion de la slow fashion. Le tout ponctué par des activités ludiques, comme la construction d’une tour en Lego, qui a tout de suite renforcé la cohésion du groupe. » L’expérience semble d’ailleurs avoir marqué les esprits. « Travailler avec des inconnus est intimidant au début, mais on s’adapte vite et les liens se créent naturellement. La tour en Lego a vraiment facilité ce rapprochement » détaille une étudiante. Un camarade renchérit : « le team building a été un succès. En 24 heures, nous avons fait des choses que je n’aurais jamais crues possibles. Cette rentrée 2024 à Audencia est le meilleur moyen pour créer de la cohésion. »

Mise en place de la photo créative

Une matinée pour réaliser une vidéo de 45 secondes

Le lendemain, les festivités reprennent avec une séance photo créative. Chaque groupe, identifié par une couleur, laisse libre cours à son imagination et bientôt, des photos insolites égaient le campus. Mais rapidement, l’heure du grand défi de la journée sonne : la création d’une vidéo de 45 secondes sur l’impact environnemental de la fast fashion. Chaque groupe de 36 s’est divisé en six groupes de six pour relever le challenge.
Après un premier brainstorming la veille, il s’agit désormais de s’accorder sur une idée, la filmer, monter la vidéo et espérer qu’elle soit sélectionnée par son coach. Léa, coach d’un des groupes, est impressionnée. « Ils ne se connaissaient pas hier et aujourd’hui, ils doivent réaliser une vidéo. C’est un véritable défi de coordination et les premières idées sont très créatives, les premiers objectifs de la rentrée 2024 à Audencia sont atteints » Entre festivals, applications écologiques et projets de friperies, les idées fusent. « Notre idée ? Montrer des images de catastrophes liées à la fast fashion, suivies d’un grand STOP avant de présenter notre solution de friperie » raconte un étudiant, en plein tournage.

Des étudiants en plein tournage pour la vidéo
©Charles Raymond-Duhamel

2 questions à …Thomas Fraudet, coordinateur des coachs

Pouvez-vous présenter ces deux jours de séminaire ?
Ce sont deux jours pour apprendre à oser, le leitmotiv d’Audencia (Never Stop Daring). Pendant ces 48h, les étudiants ont sept défis à relever avec comme objectif principal de se rencontrer et de faire connaissance. Nous mettons tout en œuvre pour créer des liens et des connexions afin qu’ils puissent commencer l’année de la meilleure des façons.

Qu’est-ce qui fait qu’un séminaire est réussi ?
Il sera réussi si chaque étudiant a pu créer au moins une relation de qualité et si personne ne reste sur le côté. L’enjeu d’une école comme Audencia est de créer des connexions pour apprendre et développer son futur réseau.

La rentrée 2024 à Audencia : une cohésion en accéléré

Une fois l’idée validée, le vrai défi commence : la mettre en pratique. Pour beaucoup d’étudiants, c’est une première. Ils se retrouvent face à la caméra, tentant de jouer la comédie sous un soleil éclatant. Les prises s’enchaînent dans une ambiance légère. Les fous rires fusent, mais derrière les sourires se cache une vraie volonté de bien faire. Tous veulent être professionnels, chacun espérant que son projet sera sélectionné et, pourquoi pas, décrocher l’un des trois prix qui couronneront ces deux jours intenses. D’autant que ce travail en équipe est magnifié par des coachs qui ne comptent pas leurs heures pour aider ces jeunes étudiants. « Notre coach nous a aidés à structurer nos idées, nous a donné des conseils précieux et nous a poussé à puiser dans ce qui nous avait vraiment marqué pour trouver des solutions » précise un groupe, reconnaissant.
Mais la plus grande difficulté reste la gestion du temps. Avec une vidéo à rendre avant midi, les étudiants ont moins de deux heures pour tout boucler, de l’idée au montage. « Le temps, c’est le vrai défi. Chaque prise ratée est une perte précieuse et il faut recommencer. On s’organise : une partie de l’équipe filme pendant que l’autre commence déjà le montage » raconte un étudiant, concentré. L’objectif ? Produire une vidéo captivante de 45 secondes, qui retienne l’attention, véhicule un message fort et surtout, soit livrée à temps. « C’est un véritable exercice de style » confie un autre étudiant. Et en les regardant courir dans les escaliers, jongler entre caméras, portiques à vêtements et même impliquer les membres de la direction dans leurs scènes, on peine à croire qu’ils ne se connaissaient pas il y a à peine 24 heures.

©Charles Raymond-Duhamel

Place au verdict pour les vidéos de la rentrée 2024 à Audencia

Malgré quelques sueurs froides liées à des exportations de fichiers capricieuses, tous les groupes ont réussi à rendre leurs projets à l’heure. Les vidéos, d’une qualité variable, sont la preuve de l’effort collectif. Pour Gwenaëlle, coach de l’un des groupes, la matinée a été une réussite. « Tout s’est passé à merveille. Les étudiants ont su travailler de manière autonome, en équipe, tout en restant créatifs. Mon principal conseil a été de captiver l’attention dans les sept premières secondes et ils l’ont bien appliqué. Le séminaire a déjà atteint son objectif : ils ont appris à collaborer, à échanger, à se découvrir et à s’adapter aux autres. »
Après une pause déjeuner bien méritée, les groupes se sont retrouvés pour une tâche tout aussi délicate : sélectionner la vidéo qui les représentera face au jury. Léa, une autre coach, a encouragé ses étudiants à faire preuve de maturité dans ce moment décisif. « J’ai vu toutes les vidéos et j’ai ma propre idée de celle qui devrait être choisie. Mais je veux que ce soit une décision collective. Ils doivent voter pour la vidéo qui a le plus de chances de gagner et non simplement pour la leur. »
Après de longues discussions et des débats animés, les 16 vidéos finalistes ont été sélectionnées. Le sort est désormais entre les mains du jury, composé d’Alexandre Pourchet, Directeur du Programme Grande École, Mélanie Duguet, chargée de projets à la Chaire Impact Positif, et Aline Polipowski, ingénieure pédagogique. Tous attendent impatiemment le verdict, après avoir visionné les créations devant les 576 étudiants et leurs coachs, dans une ambiance d’excitation palpable.

Le jury et les 16 coachs visionnant les vidéos

A la rencontre d’Emmanuelle Helsens, chargée de projet événementiel et Marion Tardivel, responsable du pôle évènementiel à Audencia

Comment vous est venue cette idée de séminaire ?
Marion Tardivel. C’est un travail collectif avec un besoin de recentrer le séminaire sur les étudiants pour créer un esprit de promotion fort dès les premiers instants.

Emmanuelle Helsens. La thématique de la lutte contre la fast fashion s’est imposée assez rapidement dans la mesure où Audencia est une école très engagée pour l’environnement. C’est un thème qui nous paraissait représentatif de nos engagements et qui pouvait parler aux étudiants.

Quel bilan faites-vous de cette rentrée ?
Marion Tardivel. Positif ! Les étudiants sont très contents, engagés et motivés dans les défis proposés.
Emmanuelle Helsens. Il y a une très bonne ambiance, ils sont moteurs et ça laisse présager de belles choses pour la suite.

Quelles sont vos attentes pour la suite de l’année justement ?
Marion Tardivel. On espère que l’esprit de promo va vite voir le jour pour créer une dynamique collective tout en veillant à ce que chacun s’épanouisse individuellement.
Emmanuelle Helsens. On souhaite également que cette rentrée insuffle une dynamique positive pour l’engagement associatif. Nous voulons qu’ils abordent cette nouvelle étape de leur vie avec une posture d’ouverture sur le monde.

And the winner is …

Parmi les critères pour départager les groupes, les coups de cœur sont prépondérants. « L’idée est d’être plus dans l’encouragement que dans le jugement. Nous voulons donner un élan enthousiaste à cette nouvelle promo. Trois prix sont prévus : un pour l’histoire racontée, un pour la forme de la vidéo et un prix coup de cœur » détaille le jury. Après visionnage des 16 vidéos, des applaudissements envers les coachs et des séquences de cohésion de chaque groupe, il est temps pour le jury de se retirer afin de déterminer les gagnants. Pendant les délibérations, les photos créatives prises au cours des deux jours sont diffusées et chaque coach explique l’histoire derrière le cliché. L’occasion une nouvelle fois pour chaque groupe d’acclamer le coach qui l’a guidé au cours des 48 dernières heures. Après plusieurs minutes d’attente, le jury fait son retour dans la salle. L’ambiance est bon enfant et chaque groupe est acclamé au moment de l’annonce des résultats. Le groupe 1 reçoit le prix de la plus belle vidéo, le groupe 9 celui du plus beau message et le groupe 10, le coup de cœur. De belles surprises pour les coachs de ces équipes. « On a eu la chance d’avoir des élèves incroyables et talentueux, tout le mérite leur revient. Notre rôle était de les accompagner pour exprimer leurs projets, coordonner leurs idées, choisir, se mettre d’accord et que personne ne soit frustré. Je suis très étonné que la vitesse de cohésion des groupes, je les ai trouvés très volontaires et je suis fier de la façon dont ils se sont comportés et avec laquelle ils ont réussi à utiliser les uns et autres ce qu’ils avaient de positif à apporter. » Même son de cloche du côté des élèves où ces deux jours ont transformé les étudiants. « C’était génial, ça nous a vraiment aidés puisque quand je suis arrivé, je ne connaissais personne. Et maintenant, on s’entend tous très bien. Quand on voit quasiment 600 personnes dans l’amphi on a peur d’être anonyme mais ces défis nous ont permis de nous rapprocher, de nous entraider et de créer des liens. Le plus dur dans ces deux jours était le temps qui défilait très vite mais surtout, de se convaincre que l’on n’est pas ridicule, que l’on ne va pas se faire juger même si l’on ne connait personne et qu’il faut oser comme dit le slogan d’Audencia. »

Le groupe vainqueur

L’œil d’Augustin Peigné, directeur des études d’Audencia
« Nous avons une promotion de quasiment 600 étudiants et avec les groupes du Challenge Day, nous avons l’opportunité de créer des petits cercles d’influence qui grandiront au cours de l’année puisqu’ils seront reversés dans différentes classes. Ces deux journées sont vraiment essentielles et permettront de développer cet esprit de promo. Nous avons changé le format par rapport aux années précédentes. Auparavant, on accordait une grande place à l’entreprise et les étudiants avaient le sentiment d’être laissés au second plan. Petit à petit, nous avons réfléchi à la manière de remettre les étudiants au cœur du dispositif et c’est ainsi qu’est né ce séminaire. Sur les premiers retours que nous avons, tout le monde est très satisfait du format et les étudiants se sont particulièrement bien investis dans la thématique abordée. Nous les avons vu investir les différents espaces du campus et se les approprier : une rentrée 2024 beaucoup plus vivante que les années précédentes ! »