Ils font partie intégrante de la vie des jeunes. Que ce soit pour communiquer, se divertir ou s’informer, les réseaux sociaux rythment leur quotidien. Mais quels sont leurs réseaux sociaux chouchou ? Comment les utilisent-ils ? Avec quel impact sur leur vie quotidienne ? Diplomeo et BDM ont publié leur 5e étude sur la pratique des jeunes Français sur les réseaux sociaux. On décrypte l’enquête pour vous !
C’est le premier fait marquant de l’étude de Diplomeo et BDM. Les jeunes Français de 16 à 25 ans abandonnent Facebook pour TikTok. En effet 76 % des utilisateurs de 16 à 18 ans interrogés n’utilisent pas Facebook. En revanche 52 % affirment que TikTok est leur réseau social préféré. Il n’arrive cependant qu’à la troisième marche du podium après Instagram (84 %) et Snapchat (76 %). « On note d’abord une accélération de l’utilisation des réseaux sociaux dans leur ensemble. Et si on regarde quels réseaux sociaux sont les plus utilisés, on voit que l’on assiste à la fin de la civilisation de l’écrit, analyse Louis Duroulle, Directeur scientifique de la spécialisation Transformation & stratégie digitale à l’ISCOM. Cela ne veut pas dire que l’écrit disparaît mais qu’il n’est plus le mode de communication majeur. » Avec TikTok, Instagram ou Snapchat, l’image prend le pas sur l’écrit et permet d’aller plus vite, d’être davantage dans l’instinctif et l’émotion. De même, avec l’image, la barrière de la langue n’existe plus. « Les réseaux sociaux participent à une forme de globalisation des échanges et des cultures. »
Nuance cependant, Facebook est encore très utilisé en France, notamment grâce à Messenger. « C’est l’usage de Facebook qui a évolué. Aujourd’hui les utilisateurs ne partagent plus de contenu sur Facebook mais en consomment encore via les articles de médias, pure players ou d’influenceurs au sens large. »
Les réseaux sociaux comme outil d’orientation pour les jeunes en 2022
Une fois ce constat posé, l’étude s’intéresse à l’utilisation que les jeunes font des réseaux sociaux en 2022. 78 % disent les utiliser pour échanger avec leurs amis, 74 % pour passer le temps, 65 % pour s’informer et 57 % pour se détendre. Autre chiffre intéressant : 59 % affirment les utiliser comme outil d’orientation. « Il est important d’imaginer des parcours pour les étudiants dans lesquels on n’ostracise pas les réseaux sociaux et où, au contraire, on les intègre dans le cursus universitaire : on peut penser à des cours sur IGTV, des groupes sur Télégram… La question à se poser est comment prépare-t-on les nouvelles générations, mais également les entreprises et les institutions, à ces nouveaux codes ? »
Côté informations, les réseaux sociaux s’adaptent à leur audience. Snapchat possède par exemple sa fonctionnalité Discovery, une chaîne de stories informatives. « On parle là de Snake Learning. On ne peut résumer l’apprentissage à ces formats évidemment, mais c’est une brique à considérer. »
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Et si les réseaux sociaux créaient des ambitions ?
L’usage quotidien des réseaux sociaux peut également créer des ambitions ! 26 % des participants au sondage sont tentés par l’idée de devenir community manager. « Le besoin est énorme. Aujourd’hui toutes les entreprises, organisations ou institutions ont compris l’importance et le caractère stratégique de la communication interne et externe. Le métier est parfois un peu dévalorisé en France, alors qu’il demande de connaître le fonctionnement des plateformes d’un point de vue technique, d’avoir une vision éditoriale pour comprendre le message à faire passer, comment le structurer, quel type de contenu on va créer, etc. C’est un métier très stratégique. »
Pour aller plus loin… Parmi les autres métiers autour du numérique, le marketing digital, les métiers de l’acquisition comme trafic manager ou les métiers autour de la data ont le vent en poupe.
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