Avec sa révolution digitale dans la gestion de l’eau potable et des eaux usées, le groupe Schneider Electric est aux avant-postes pour accélérer la durabilité de l’eau net zéro d’ici 2030. Rejoignez les équipes d’Alain Dedieu (ESTP Paris 83), Président Water Waste Water Segment et mettez votre expertise au service de l’humanité.
Homme de puissance
Alain Dedieu a fait toute sa carrière chez Schneider Electric. Et quelle carrière ! Plus de 30 ans passés au service d’une entreprise leader des équipements électriques et des automatismes industriels. « Je suis un homme d’électronique de puissance et d’automatisme ! Deux métiers supportent la stratégie de Schneider Electric. Le premier est le management de l’énergie qui nous permet, grâce à des offres logiciels, d’optimiser la consommation d’énergie et l’efficacité énergétique des bâtiments. L’autre c’est l’automatisme industriel. Nous fournissons des systèmes d’automatisation pour améliorer l’efficacité, la sécurité et la résilience des processus industriels. La force de SE, c’est cette capacité à intégrer les deux approches et de travailler sur les objectifs de décarbonation et de développement durable. »
Water challenge
Aujourd’hui Alain Dedieu est responsable du segment Eau au niveau mondial. « Les industries du monde entier utilisent l’eau pour fabriquer, traiter, laver, diluer, irriguer, refroidir et transporter des produits. L’eau est utilisée en grandes quantités dans les exploitations minières, les fonderies, les raffineries de pétrole, la production chimique et les installations de transformation alimentaire. À elle seule, l’industrie de l’habillement consomme environ 79 milliards de mètres cubes d’eau par an, soit suffisamment pour remplir 32 millions de piscines olympiques. La durabilité de l’eau est donc devenue une question essentielle pour alimenter la croissance économique mondiale. La demande élevée en eau et la baisse de son approvisionnement menaçant la qualité, la pollution, le changement climatique, l’urbanisation, le vieillissement des infrastructures, la montée en flèche des coûts énergétiques et l’évolution des réglementations ne sont que quelques-uns des défis auxquels est confronté le secteur mondial de l’eau. Schneider Electric propose des solutions pour améliorer le management du cycle de l’eau depuis la collecte jusqu’au recyclage pour les consommateurs et les industriels. »
Le digital en appui
Un des leviers clés pour accélérer la durabilité de l’eau à bilan net zéro d’ici 2030 ? La transformation digitale. « On ne peut pas continuer à gérer l’eau comme si on n’avait pas de problèmes de ressources. Il est crucial d’avoir une visibilité complète sur le cycle de l’eau et de l’ensemble des utilisateurs pour avoir des modèles de prédiction et d’allocation de l’eau par rapport à divers usages et périodes de la journée. La transformation digitale va nous aider aussi à améliorer les processus d’efficacité autour de la conservation de l’eau car nous savons que nous perdons entre 20 et 40 % du volume d’eau traité dans les tuyaux. Le second levier consiste à proposer des réductions énergétiques en matière de gestion de l’eau, car le coût énergétique élevé doit aussi être limité en empreinte carbone. Enfin, il est crucial de développer des infrastructures de plus en plus importantes pour repenser le traitement et son utilisation. »
Cycle fermé
Pour réduire sa propre empreinte carbone en matière de gestion des eaux usées, Schneider Electric travaille sur des objectifs de développement durable depuis plus de dix ans. « L’eau est un des éléments clés dans nos indicateurs financiers et de développement durable de performance d’entreprise. Nous avons engagé des plans de sobriété dans nos bâtiments, des systèmes de récupération d’eau de pluie et nous déployons des systèmes à « rejet zéro ». Ainsi, en Normandie, dans notre usine Du Vaudreuil nous utilisons de l’eau pour faire des traitements chimiques pour des contact électriques. Nous recyclons 92 % de l’eau que l’on utilise et nous rejetons zéro matière dans l’environnement. Nous sommes au-delà des 90 % d’économie d’un cycle fermé. L’avenir passera par le développement d’infrastructures de plus en plus importantes pour traiter la circularité de l’eau, éviter les pertes et travailler sur la zéro décharge pour l’environnement. »
Sauvez le monde !
Envie de vous engager dans des défis énergétiques essentiels ? Le groupe recrute des jeunes motivés. « Les diplômés de l’ESTP font face à des métiers attractifs en matière d’automatisme et d’énergie management, deux domaines en plein explosion. Il va y avoir beaucoup d’investissements et de créations d’emplois autour de l’automatisme digital. Nous cherchons des chefs de projet terrain, en développement produit et logiciel. Je cherche désespérément de vrais experts métiers pour être consultants sur la transformation digitale ! N’hésitez pas à disrupter votre métier et à devenir votre propre entrepreneur. Il y a trois milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas un accès régulier à l’eau potable. Nous travaillons pour la survie de l’humanité ! »
#ESTP
« L’école ne fait pas des chercheurs, mais des experts en ingénierie appliquée. J’ai adoré ce cursus. L’ESTP c’est un développement académique, mais surtout des gens de terrain qui sont dans le concret et très applicatifs. Avec l’électronique de puissance, on est forcément ancré dans le réel avec le client. Nous sommes passés d’une technologie réservée à quelques applications, à une démocratisation et des bénéfices majeures pour les économies d’énergies.
Cursus global
« J’ai un cursus atypique. J’ai une formation d’ingénieur orientée bureau d’études et je n’ai jamais fait de bureau d’étudeks de ma vie ! J’ai commencé chez SE comme ingénieur spécialiste, puis je suis monté en compétences dans la filière marketing business pour devenir le patron de la division Électronique de puissance en France. J’ai ensuite dirigé le marché de l’automatisme aux Etats-Unis durant cinq ans. À mon retour, j’ai pris la responsabilité du département Variation de vitesse pour SE en France, mais je passais une grande partie de mon temps au Japon et en Chine. Puis, j’ai pris la direction de cette même activité depuis Shanghai. J’ai pu y développer un business Chine durant cinq ans avant de partir à Hong Kong pour devenir directeur stratégique des automatismes industriels au niveau mondial. Aujourd’hui, je suis à Zurich sur la division Eau. Rester en France quand on travaille pour l’industrie, c’est une erreur à ne pas commettre. Découvrez d’autres marchés et ouvrez-vous à des modes de travail et à des organisations différentes. »
Contact : alain.dedieu@se.com