SFIL est une banque publique dédiée au développement durable des territoires par le financement des collectivités locales, des hôpitaux publics et des grands contrats français à l’exportation[1]. Autant d’actions vertueuses menées à partir d’une structure aussi agile « qu’humaine » où il fait vraiment bon vivre aux dires de son DRH, Frédéric Meyer (IEP 98, ENS Cachan 98).
En quoi la crise que nous traversons a-t-elle renforcé la pertinence du modèle de banque de développement que représente la SFIL ?
SFIL a précisément été conçu par les pouvoirs publics pour remplir des missions d’intérêt général, pour répondre à des défaillances de marché et pour intervenir dans les situations de crise. La Covid a ainsi illustré toute la pertinence et la résilience de notre modèle: nous avons maintenu intacte notre exceptionnelle capacité de financement (60 milliards d’euros depuis 2013) pour accompagner les investissements publics du plan de relance et du système hospitalier.
« Financer un avenir durable » : telle est votre mission. Le sens, si important aux yeux des jeunes talents, est donc bel et bien là ?
Beaucoup nous rejoignent pour cela. Par nature, nos missions sont toutes d’intérêt général : financements à impact social et climatique, bâtiments scolaires, soutien crucial aux grands exportateurs français (contrats de plus de 70 millions d’euros)…
Vous-même, arrivant de grands groupes, pourquoi vous êtes-vous lancé dans l’aventure SFIL ?
Comme beaucoup, je suis venu pour la nature vertueuse de nos missions, c’est un formidable « produit d’appel ». Et j’ai découvert qu’au-delà de sa puissance (7e bilan bancaire français) et de son excellence technique, SFIL est une structure à « taille humaine », flexible, agile et conviviale où les décisions sont vite prises, chacun a vraiment le pouvoir de faire la différence et non se perdre dans les marais décisionnels caractéristiques de certains grands groupes. Pour les jeunes talents, SFIL est donc une véritable école, où les postes très transversaux permettent un spectre d’interventions bien plus large et diversifié que dans des grands établissements.
Quels autres atouts mettez-vous en avant dans votre marque employeur ?
Ce que nous faisons s’explique par ce que nous sommes. Notre expression est humaniste. Par exemple, dès les premiers jours du conflit russo-ukrainien, nous avons effectué des dons vers la Fondation de France afin d’aider les réfugiés. Des engagements forts, un exemple avec la diversité et l’égalité professionnelle. Il y a déjà 21 nationalités chez nous et nous agissons très concrètement pour atteindre l’égalité femme – homme (coté embauche autant que promotion interne, c’est toujours 50/50).
Les soft skills indispensables pour se plaire à la SFIL ?
Humanisme, curiosité, adaptabilité et… sens du service. Nous développons par tous les moyens la polyvalence et la prise de responsabilité de nos collaborateurs.
Pourquoi la crise sanitaire a-t-elle repositionné la fonction de DRH au cœur de la stratégie ?
Nous devons faciliter le fonctionnement d’une entreprise. En période de crise, ce fonctionnement est à réinventer et nous sommes alors bien placés pour proposer des chemins innovants pour de nouveaux équilibres à partir desquels fonctionner. Les RH jouent ici un rôle central en conciliant l’humain et les contraintes techniques, financières et sanitaires. Ce qui nécessite de plus en plus, à mon sens, de relever la tête et de regarder loin, de faire des pas de côté et de porter des innovations sociales.
Chiffres clés : bilan : 80 milliards € / environ 400 collaborateurs
Contact : frederic.meyer@sfil.fr
[1] SFIL est depuis 7 ans le 1er financeur du secteur public local et depuis 2015 le 1er refinanceur des grands contrats exports