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Si je suis un bon manager ? Demandez à mon équipe ! – Tout savoir sur le management en 2022

Qui m’aime me suive ! Dans un monde aussi pétri d’incertitudes que le nôtre, le top manager et ses équipes sont plus que jamais soudés pour performer. Impossible aujourd’hui de penser le leadership sans penser le followership ! De fait, les followers, celles et ceux qui font la force de votre équipe, ont un rôle crucial dans la réussite et le succès de votre entreprise. Au 21e siècle, il ne suffit plus de conduire et de décider pour prospérer, il faut aussi savoir suivre et poursuivre avec talent. En tant que top manager vous êtes responsable de la création d’un environnement épanouissant et porteur de sens, propice au développement d’un followership qui fait toute la différence. Vous êtes dans la game du management 2022, vous êtes un bon manager : la preuve, c’est votre équipe qui le dit !

SOMMAIRE

Pas de managers sans followers
Fini le command and control, place au listen and coach !
Manager : coach et coaché
KBI : attention tendance management 2022
Alternants et déjà managers : comment gèrent-ils malgré leur jeune âge 
Top manager : capitaine au long cours
Top manager et influenceur sur les réseaux : les best practices à suivre

Pas de managers sans followers

Longtemps relégué au second plan, le follower est pourtant tout aussi indispensable que le leader dans le bon fonctionnement d’une équipe. Une clé essentielle du management 2022 à prendre en compte pour faire réussir et prospérer son entreprise. Comment aider ses hauts potentiels à challenger son management et booster le followership de son équipe ? Décryptage et mode d’emploi.

Le followership. C’est souvent le grand oublié du management, effacé derrière le leadership. A tort puisque les deux notions ne peuvent fonctionner l’une sans l’autre. « On est sur une relation d’influence dont le but est d’atteindre d’un objectif commun pour performer » introduit Sylvie Deffayet, professeur de management, directrice de la Chaire Leadership Developmement à l’EDHEC. Il est alors fondamental de garder en tête l’importance de cet équilibre dans une relation managériale : si le follower ne reconnait pas au leader sa légitimité, son droit et sa capacité à l’influencer, la relation ne peut pas fonctionner et le leader ne peut exercer son rôle. » En entreprise, si le leader est souvent associé au manager, il est important de distinguer ces deux postures. « La notion de leader ne renvoie pas forcément au leadership. On peut être un bon leader sans être manager et être manager sans être leader, confirme Sylvie Deffayet. Evidemment, on obtient une meilleure performance si le manager est également un leader fort. Mais en entreprise, il y a souvent trop de management et pas assez de leadership. »

Un cercle vertueux au cœur du management 2022

Le processus d’influence réciproque s’inscrit ainsi au cœur de la relation follower/leader puisqu’il a notamment pour objectif d’aider chacun à performer dans un but commun : la réussite de l’entreprise. « On est un bon leader si on a de bons followers. Dans ce processus d’influence réciproque, le bon leader influence le follower pour l’engager, et le bon follower challenge le leadership. C’est un cercle vertueux » explique Muriel Durand, enseignante-chercheure à l’EM Normandie. Mais alors, qu’est-ce qu’un bon follower ? « C’est celui qui a la capacité à accepter les directives, à s’aligner, à faire partie d’une équipe. Il a aussi le courage d’assumer ses responsabilités, de participer à la transformation de l’entreprise et de s’impliquer dans les actions d’équipe. » Et le leader a une grande responsabilité là-dedans ! « C’est l’approche du leadership transformationnel notamment : comment j’inspire la confiance, comment je considère l’individu, note Muriel Durand. Le principe d’exemplarité est aussi fondamental. On engage ses followers à travers l’exemplarité, l’éthique, la droiture. »

>>>> Pour aller plus loin – « Devenez un Corporate Banker chez BNP Paribas CIB ! » Tel est l’appel de Yannick Jung (ESCP 95). Le Head of Global Banking de BNP Paribas CIB est fier de présenter son unité aux talents prometteurs. Comme vous ? Découvrez aussi son interview en vidéo.

« Le relation follower/leader est un travail d’exploration »

Dans ce fragile équilibre entre leader et follower, tout ne repose pas uniquement sur des critères objectifs. « Le leader n’existe que dans le regard, la perception et même la validation du follower » expose Sylvie Deffayet. Mais alors pourquoi un follower valide-t-il un leader ? « Il y a des critères très objectifs bien sûr, comme un intérêt collectif à accorder du crédit à la personne ou le partage de valeurs, mais aussi des causes plus subjectives qui reposent sur l’affectif, et même intrasubjectives ou inconscientes. » Sylvie Deffayet insiste d’ailleurs sur la nécessité de travailler sur le modèle interne d’autorité : la manière dont nous nous situons en tant que follower nous renseigne sur la manière dont nous sommes leader. « Dans cette relation d’influence, que je sois leader ou follower, je vais projeter un certain nombre de critères personnels inconscients sur la personne en face de moi. Et cela va influencer mon choix de valider ou non cette personne. » La construction de cette relation leader/follower est un travail quotidien, jamais acquis. « Notre leadership peut fonctionner un jour avec une équipe et pas avec une autre et ce n’est pas toujours une question de compétences. En cela, il est nécessaire de regarder cela avec beaucoup d’intérêts mais aussi beaucoup d’humilité. C’est un travail d’exploration. »

Management 2022 : fini le command and control, place au listen and coach !

Au musée du management, le command and control se fossilise tandis que le listen and coach prend vie (et pas seulement la nuit !). Son ère est révolue, emmenant avec elle les méandres de la bureaucratie. Remontons ses traces avec deux expertes en management.

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Le command and control ? So 20e siècle ! La crise Covid a démontré une fois de plus les vertus d’un management de la proximité, de la réassurance, du suivi personnalisé et du conseil. L’heure du listen and coach a sonné.

Entreprises libérées (délivrées ?)

Cela fait déjà un moment que retentit l’avènement de ce modèle de management dans les entreprises françaises et internationales. « Ce modèle n’est pas émergent. Il était déjà à l’œuvre dans les entreprises libérées : ces organisations horizontales, dirigées par un leader qui libère les énergies, répond aux attentes d’autonomie et de responsabilisation des équipes, et engage les collaborateurs. La crise a vraisemblablement joué un rôle d’accélérateur » confirme Isabelle Corbett-Etchevers, enseignante-chercheure à Grenoble IAE, école de management de Grenoble INP-UGA, dont les travaux de recherche portent sur les formes alternatives d’organisation.

>>>> Pour aller plus loin – Vivez une aventure humaine avec Toulouse Métropole Habitat. Rejoindre l’OPH de la Métropole Toulousaine, c’est sortir des sentiers tout tracés et vivre une vraie aventure humaine au service de ses habitants, en relevant les défis de la transition énergétique, explique Luc Laventure (Université de Toulouse 1, 88), Directeur général de Toulouse Métropole Habitat

Management 2022 : Command and control is over

Le décompte s’est lancé à mesure que les enjeux contemporains se sont interposés. « Porteuse de promesses contradictoires, la société post-moderne est complexe et ambivalente. Dans ce contexte d’incertitude, deux défis se posent. J’ai qualifié le premier de défi de la régulation plurielle : il s’agit là de concourir tout à la fois à la reconnaissance du singulier (éthique de l’altérité), à la légitimation de la poly-affiliation sociale des individus et au renforcement de l’unité organique de l’entreprise. Ce qui participe à tenir le deuxième pari : celui de l’inclusion, soit la cohésion sociale telle qu’elle se décline dans le champ politique autant qu’organisationnel » explique Maria-Giuseppina Bruna, Professeure Titulaire en Sciences de Gestion et Directrice de la Chaire Entreprise Inclusive à l’IPAG.

Manager-leader : ce mobilisateur d’énergies

Dans ce contexte, le rôle du manager a été complètement redessiné. Plus qu’un manager, il se doit d’être un leader agile, éclairé éthiquement et responsable, au-delà du statut. « Tout manager se doit d’être leader, mais tout leader n’est pas manager. La crise sanitaire a révélé les capacités de leadership de nombre de managers engagés, inspirants, créatifs et avisés» selon l’experte de l’IPAG. Le leader de demain est aussi un découvreur et fédérateur de talents, constituant des réseaux de compétences autour de valeurs et de visions partagées. « Il doit être un leader inclusif, garant de l’éthique au travail et responsable de l’autre, de l’environnement et de la société. Autrement dit, être garant de la justice organisationnelle : promouvoir un environnement de travail inclusif et concourir comme intermédiaire entre directions et collaborateurs pour soutenir la cohésion d’équipe et l’unité organique de l’entreprise. »

>>>> Pour aller plus loin – Un homme d’action chez Covéa. Amaury de Hauteclocque (Université Paris-Panthéon-Assas 92, École Nationale Supérieure de la Police 94) a troqué sa casquette de policier pour celle de top manager au sein de Covéa. Directeur des Coopérations Humaines, il nous présente ce groupe d’assurance mutualiste à travers son parcours. Découvrez aussi son interview en vidéo

Listen and coach : soyez prêts pour le management 2022 !

Son rôle d’intermédiation est cependant remis en cause par une nouvelle génération qui assume pleinement sa citoyenneté et souhaite avoir droit au chapitre, tant dans l’enceinte politique que dans la sphère professionnelle. « Il y a là une forte attente : retisser le pacte de confiance et de responsabilité entre l’entreprise et ses salariés. Ainsi les nouvelles générations ont-elles tendance à privilégier des entreprises qui leur donnent la possibilité d’apprendre à apprendre et être plus autonomes dans cet apprentissage et, ce faisant, à investir sur leur promesse. » Cette autonomie garantit l’engagement et la productivité des collaborateurs. « Le manager n’est plus le « super-héros » qui tranche et dirige ! Ses soft skills sont d’autant plus valorisées » soutient Isabelle Corbett-Etchevers. Parmi les soft skills valorisées : l’écoute, la confiance et l’empathie.

Manager : coach et coaché

Si le manager peut être le meilleur des coachs, il a lui-même besoin d’être accompagné pour évoluer et faire évoluer ses pratiques managériales. Zoom sur les apports du coaching d’impact à destination des équipes comme des managers.

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Les modes de management inspirés du traditionnel command and control vivent leurs dernières heures, tandis que l’empowerment des équipes vit son heure de gloire !

D’un management pyramidal à l’encadrement horizontal : bonjour au management de 2022 !

Cette évolution vers un système hiérarchique plat dans lequel une partie importante du pouvoir de décision est transférée aux collaborateurs génère toujours plus de sens et de valeur. Dans cet environnement, où responsabilisation et collaboration sont aujourd’hui incontournables, le manager porte désormais la casquette de coach. Autrement dit il utilise les techniques et la posture de coach pour mener à bien sa mission de manager. Du « je sais, tu fais », il passe au « nous faisons ». Pourquoi ? Pour stimuler la montée en compétences de chacun.

>>>> Pour aller plus loin – Clecim : de la mécanique à la data, faites le grand saut ! « Rejoignez une PME en pleine renaissance qui combine l’industrie, la technologie et l’international ! » lance aux jeunes talents Thomas Comte, (GEM 98, ESCP 06), CEO de Clecim. Suivez les conseils de ce manager passionné et vous serez au top.

On ne naît pas coach, on le devient

Un manager-coach accompagne effectivement une ou plusieurs personnes dans le développement de leur potentiel en s’appuyant sur leurs ressources propres. Il les aide à amplifier leur autonomie et leur sens des responsabilités, favorise l’apprentissage et la vertu du droit à l’erreur, noue des relations de confiance et guide les coachés pour qu’ils trouvent leur chemin par eux-mêmes. Son but : renforcer la liberté d’action et rendre son équipe actrice de sa propre évolution. Coach, le manager est aussi le premier et le meilleur supporter de celle-ci !

Management 2022 : ne cherchez plus à convaincre, cherchez à dialoguer

Sincérité, empathie, respect de l’autre, disponibilité, gestion émotionnelle, écoute active… Le manager coach utilise ses soft skills pour créer une relation constructive avec ses collaborateurs. C’est souvent la qualité de cette relation, la confiance, la manière d’aborder l’autre, l’efficacité de sa communication et le bon mindset qui feront la réussite de son accompagnement. Il préfèrera par exemple demander à son collaborateur ce qu’il pense de son erreur et quelle solution il compte déployer, plutôt que de l’accabler, lui faire la morale et lui imposer la résolution du problème.

Les tips

Parce que devenir manager-coach n’est pas inné, cela s’apprend et se développe, voici neuf conseils :

#1 Développez votre écoute
#2 Utilisez des questions ouvertes lors de vos entretiens
#3 Reformulez les propos de l’autre
#4 Pensez à donner régulièrement des feedbacks positifs et des signes de reconnaissance
#5 Communiquez tant sur le verbal que sur le non verbal
#6 Basez-vous sur des faits, non sur des interprétations
#7 Utilisez le « je » et évitez le « tu »
#8 Définissez des objectifs clairs et concrets
#9 Faites des suivis

Source : Métamorphoses

Le coach coaché

Mais le manager a également besoin d’être coaché pour révéler son plein potentiel. Avec les nouvelles pratiques managériales, il est en situation constante d’apprentissage. « Il se doit d’être exigeant, soit à même de pratiquer une distanciation critique vis-à-vis de son travail et de reconnaître ses erreurs pour s’améliorer et cultiver la résilience organisationnelle. Engagé dans une démarche d’amélioration continue, il est appelé à tendre vers l’exemplarité. Leader du présent et du réel, il est le démiurge d’un avenir qui se tisse au pluriel » métaphore Maria-Giuseppina Bruna, Professeure Titulaire en Sciences de Gestion et Directrice de la Chaire Entreprise Inclusive à l’IPAG.

>>>> Pour aller plus loin – Ajoutez votre touche à l’attractivité de la Métropole Toulon Provence Méditerranée. Si les touristes sont charmés par la première destination touristique du Var, la Métropole Toulon Provence Méditerranée a tout pour attirer aussi des jeunes diplômés, grâce à son dynamisme économique. Une chose est sûre, travailler pour la Métropole est une opportunité à ne pas louper ! Confirmation avec Boris Bernabeu (Sciences Po Aix 95), directeur général adjoint en charge de l’économie, de l’innovation et de l’attractivité territoriale et Marie-Aline Lopasso (Sciences Po Aix 90), DGA des services de Métropole Toulon-Provence Méditerranée

Vice versa

Toute relation de coaching est finalement à double sens. Les managers ont autant à apprendre de leurs équipes qu’ils n’en ont à leur apprendre. Car le manager n’est pas un père, mais un pair ! « A la fois coach et coaché, un bon manager sait accepter la critique et se remettre en question. Il s’adapte aux besoins et attentes de son équipe » selon Isabelle Corbett-Etchevers, enseignante-chercheure à Grenoble IAE. Pour un être un bon coach, ne faut-il pas être soi-même coaché ?

KBI : attention tendance management 2022

Les KPI (indicateurs clés de performance) et les KFI (indicateurs clés financiers) n’ont plus de secrets pour vous ! Mais connaissez-vous les KBI (Key Behavioral Indicators) ? Ces indicateurs de performance managériale font de l’éthique comportementale un moyen d’associer le développement de l’entreprise à l’humain. Décryptage de cette tendance incontournable du management 2022.

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Ils sont motivés, engagés et intègres. Ces managers sont des pépites. Leurs savoir-être sont aussi louables que leurs savoir-faire. Combinées, leurs compétences techniques et comportementales sont bénéfiques pour le développement de l’entreprise. Cette combinaison gagnante est de ce fait très recherchée. Mais si les compétences techniques sont facilement quantifiables, évaluées dès l’entretien d’embauche, la mesure des compétences comportementales, appelées soft skills, est plus complexe… sauf en utilisant les Key Behavioral Indicators !

Les KBI, à votre service

Les KBI sont des indicateurs qui permettent de rationaliser les différents traits d’une éthique comportementale attendue et donc évaluable. Car s’ils varient selon l’individu et le contexte, plusieurs types de comportements au sein d’une entreprise peuvent toutefois être identifiés. Ceux-ci reflètent d’ailleurs les valeurs, la culture de l’organisation et participent à sa performance. Comment ? Les KBI brossent un portrait des meilleures pratiques, notamment de management, à adopter au quotidien pour créer les conditions de réussite nécessaires aux équipes.

>>>> Pour aller plus loin – A la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, le management humain prime. 200 ans d’histoire et une résilience à toute épreuve, telle est la force de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur. Sylvain Vial (Grenoble INP-UGA 00), mandataire en charge du pôle banque de détail de cette caisse régionale qui s’étend du Var à la principauté de Monaco, en passant par les Alpes Maritimes, témoigne de sa passion pour son métier au coeur du management. Portrait

Remettre de l’humain au cœur de l’entreprise : so management 2022 !

Guila Clara Kessous, coach de dirigeants d’entreprises, universitaire et artiste française, parle de renforcer le « système humanitaire de l’entreprise » avec les KBI dans un article de la Harvard Business Review publié en 2021. « On entend souvent ce slogan : « (Re)mettre l’humain au cœur… » Encore faudrait-il savoir comment. Les KBI sont une façon mesurable de le faire, à condition qu’ils aient pour objectif de faciliter la vie du manager et de l’équipe en établissant des règles de vie identiques pour tout le monde. Il ne s’agit pas d’édicter une simple charte éthique commandée par les ressources humaines et imposée à toute l’entreprise par un prestataire extérieur, mais bien de réfléchir à la définition d’un comportement, lié au sens et à la raison d’être de l’entreprise » a-t-elle défendu.

Les trois niveaux de mesure des KBI

La quantification des KBI gravite essentiellement autour des capacités de communication et se fait sur trois niveaux comportementaux :

  • Niveau individuel – Les comportements tournés vers soi : organisation, communication, écoute, gestion du stress…
  • Niveau dyadique – Les interactions entre deux personnes : respect de l’autre, bienveillance et écoute active, prise en compte des besoins de chaque partie, feedbacks constructifs…
  • Niveau collectif – Les comportements à l’échelle de l’équipe : ponctualité lors des réunions, gestion des conflits, respect des process…

Chaque KBI, défini selon ces trois niveaux, est aussi modulable en fonction des besoins de l’entreprise et de son secteur d’activité, mais aussi des attentes des collaborateurs qu’il est important d’impliquer dans cette caractérisation. Concrètement ce sont des notes de 1 (note la plus basse) à 5 (note la plus haute), et l’ensemble des KBI permet d’obtenir une note moyenne globale.

>>>> Pour aller plus loin – Rejoindre BNP Paribas Real Estate : un acte authentique ! Filiale immobilière du groupe BNP Paribas, BNP Paribas Real Estate propose une gamme complète de solutions immobilières sur-mesure. Olivier Bokobza (KEDGE BS 01, ESSEC BS 07), son Président des activités de promotion décrypte pour vous les enjeux du secteur et les objectifs de ce leader européen de services immobiliers responsables et créateurs de valeur partagée.

Une boussole et un accélérateur de performance pour le management en 2022

Quelle que soit la note, l’intérêt est d’accompagner le manager pour l’aider à monter en compétences, se former si nécessaire et optimiser sa valeur ajoutée. « Les KBI sont une boussole qui lui permettront de mieux se situer dans la matrice professionnelle et de mieux dessiner la feuille de route de sa vision du collectif » expliquait Guila Clara Kessous dans sa tribune. Une boussole mais aussi un accélérateur de la performance organisationnelle et opérationnelle. Ces indicateurs comportementaux permettent en effet aux entreprises de se développer de façon durable. Que de bonnes raisons de les appliquer !

Alternants et déjà managers : comment gèrent-ils malgré leur jeune âge ?

Attention, le management de 2022 fait place aux jeunes talents ! En effet, ce n’est pas parce qu’on est encore étudiant qu’on ne peut pas manager une équipe. Les alternants sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à relever le défi. Deux étudiants managers partagent leurs tips pour gagner tout de suite en légitimité et en crédibilité.

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On ne naît pas manager, on le devient… Et certains plus tôt que d’autres ! Sylia est cheffe de projet en alternance en parallèle de son master en stratégie digitale au Digital College. Son quotidien ? Encadrer quatre chefs de projet, quatre services civiques, un community manager et un vidéaste. Quant à Antoine, il est commercial et responsable d’un portefeuille clients en alternance et compte bien valider son master 2 du PGE de l’EM Normandie. Tous deux ont des postes à responsabilités et ont accepté de revenir sur leurs parcours, tout en livrant des conseils qu’ils tirent de leur expérience.

Faire ses preuves

Les parcours d’Antoine et Sylia sont similaires sur un point : ils ont d’abord fait leurs preuves dans leur entreprise avant de se voir confier des responsabilités. Tous deux en sont à leur deuxième année d’alternance au sein de la même société et Antoine a même déjà cumulé quatre ans d’alternance avant de devenir manager. « C’est ma première expérience de management, mais en troisième année j’ai fait de la gestion de projet qui préparait bien à ce que je fais aujourd’hui. Ça permet aussi de former une petite équipe et de briefer d’autres personnes. C’est essentiel pour commencer à apprendre ! » Si aujourd’hui il gère des grands comptes, ce n’était pas le cas à son arrivée. « A la base, je gérais des petits volumes sous l’ordre de ma responsable. » Et c’est à force de travail et suite à un départ dans l’équipe qu’il s’est vu proposer plus de responsabilités.

>>>> Pour aller plus loin – Avec MAS Seeds, récoltez les fruits d’un travail collectif. Que ce soit dans les champs, les bureaux ou les usines, tous les salariés de MAS Seeds contribuent à un enjeu de taille : nourrir durablement la population. Une mission qui allie sens, exigence et passion pour le vivant. Pierre Flye Sainte Marie (Bordeaux Sciences Agro 88), directeur général de MAS Seeds et Anabelle Danieau (Université de droit de Valenciennes 99), DRH au pôle Semences/International invitent les jeunes diplômés à les rejoindre. Interview croisée

Casser la barrière de l’âge : c’est possible pour le management de 2022 !

Du côté de Sylia, c’est aussi son excellent travail en première année d’alternance qui lui a permis d’obtenir plus de responsabilités au sein de son équipe. Elle manage ainsi dix personnes en alternance et service civique. « L’année où je suis arrivée en tant que manager, c’était une nouvelle équipe. C’était moi la première alternante, celle qui avait le plus d’ancienneté » explique-t-elle. Pas de soucis pour s’imposer donc, et juste un objectif en tête : continuer à faire son petit bonhomme de chemin tout en formant les nouveaux collaborateurs de son équipe. Et lorsqu’il y a des différences d’âge, comme dans l’équipe d’Antoine, le tout est d’arriver à intégrer tout le monde au même niveau pour ne pas créer de frustration. « J’ai la chance de travailler avec des collaborateurs qui sont géniaux et ont très bien pris ma prise de poste. Nous n’appliquons pas un management directif pour mes équipes, nous faisons collaborer tout le monde » explique-t-il.

Management en 2022 = bienveillance first

Si vous souhaitez suivre la même voie, il n’y a pas de secret : vous devez avoir confiance en vous ! C’est assurément le premier conseil de Sylia, qu’elle complète avec des tips d’organisation. « Il ne faut pas avoir peur de déléguer certaines tâches. Au début, je faisais tout toute seule, mais c’est une erreur, il faut pouvoir se décharger. Et pour cela, il faut être organisé ! Enfin, il s’agit d’être proche des membres de son équipe. Je suis très à l’aise avec eux. J’essaye d’échanger, d’être à l’écoute et quand ils en ont besoin, j’aime les aider. » La communication et la bienveillance sont donc les alliés principaux de ces deux jeunes managers. « Dans un business s’il n’y a pas de discussion, ça ne se fera jamais. Même si vous êtes manager il faut écouter l’autre partie. Le but, c’est de collaborer, rappelle Antoine. Toute l’expérience que nous engrangeons est à prendre sans oublier qu’on est en alternance et que nous avons droit à l’erreur ! » Être alternant manager offre ainsi le meilleur des apprentissages pour cultiver vos qualités de leader tout en vous nourrissant des skills de vos collaborateurs, parfois plus âgés et expérimentés. Mais comme le rappelle Sylia « l’âge ne fait rien, nous pouvons avoir plus d’expérience et de détermination qu’une personne qui a deux fois notre âge. » Et leurs deux parcours le prouvent assurément : on n’est jamais trop jeune pour réussir.

>>>> Pour aller plus loin – Nilfisk dépoussière le monde du nettoyage. C’est le bon moment pour postuler chez Nilfisk ! L’entreprise, qui propose des solutions de matériels de nettoyage professionnels, est en pleine expansion et cherche à recruter des jeunes diplômés pour mener à bien cette croissance durable. Le parcours de Christopher Riau (EMLV-FH Reutlingen 03, CentraleSupélec 04), Sr General Manager – EMEA South chez Nilfisk pourrait bien vous inspirer. Interview

Top manager : capitaine au long cours

Le management, ça se construit tout au long de la vie. Gap de carrière, gap de salaire ou nouvelle étape dans une nouvelle entreprise : autant de raisons qui poussent les managers à suivre une formation complémentaire de haut niveau pour passer un cap. Deux directeurs de programmes MBA de grandes écoles vous en révèlent davantage sur ces formations cinq étoiles qui vont vous permettre de perfectionner votre management en 2022.

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Souvent décrits comme des accélérateurs de carrière, les Executive MBA et masters spécialisés des grandes écoles s’adressent à des cadres d’entreprise ambitieux. Leur mission : compléter la formation initiale et les compétences acquises durant la carrière par un diplôme à forte valeur ajoutée. Junko Takagi, directrice exécutive de l’ESSEC & Mannheim Executive MBA et professeur titulaire de la Chaire Leadership et Diversité, explique les bénéfices d’un tel diplôme. « Les programmes Executive MBA donnent aux participants l’opportunité de se développer dans tous les domaines de la gestion et surtout, de réfléchir, développer et concrétiser leur propre vision pour leur entreprise. Ce qui leur permettra d’occuper des postes de direction importants. »

Pour quels profils ?

En fonction des programmes, les Masters of Business ne s’adressent pas aux mêmes profils. En effet, certains MBA conviennent à des personnes ayant entre deux et cinq ans d’expérience. Quant aux Executive MBA, ils concernent davantage les cadres ayant minimum cinq ans de carrière. Même si beaucoup se lancent dans ces formations après 10 ou 20 ans d’expérience. « Nous avons un vivier très diversifié de candidats âgés en moyenne d’environ 40 ans. Ils sont issus d’horizons divers : ingénierie, santé, droit, affaires, entrepreneuriat et communication notamment » témoigne Junko Takagi. Preuve du succès grandissant de ces formations : durant l’année universitaire 2018-2019, le nombre d’étudiants et managers inscrits en MBA avait augmenté de 7,2 % en seulement un an.

>>>> Pour aller plus loin – Une DRH Groupe cinq étoiles chez AccorInvest. Olga Renda-Blanche (Université Toulouse 1 Capitole 97) a rejoint AccorInvest au début de l’année 2022. Quelques mois plus tard, elle porte déjà avec beaucoup de conviction les ambitions de l’entreprise en qualité de Directrice des ressources humaines du Groupe. Découvrez aussi son interview en vidéo.

L’Executive MBA un must have du management en 2022

Beaucoup de managers le disent : faire un MBA est une expérience humaine très enrichissante, aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Hervé Remaud est directeur des programmes MBA de KEDGE Business School et professeur senior de marketing. Fort d’une dizaine d’années d’expérience dans ce domaine, il constate des similitudes dans les personnalités des managers admis. « Ils ont toujours un petit grain de sable dans la chaussure qui les empêche de faire le pas vers autre chose, de tenter une évolution de carrière. C’est cet aspect-là que je vois ressortir le plus. Mon travail consiste à leur apprendre les concepts et fondamentaux du management en entreprise, mais surtout de leur enlever ce grain de sable dans la chaussure et leur manque de confiance. D’ailleurs, les participants témoignent tous de leur transformation au cours des deux ans de parcours ! »

Quelles skills sont nécessaires ?

Mais on ne se lance pas dans ce type de programme par hasard. Les experts des MBA s’accordent sur certaines skills requises. Et ces dernières relèvent plutôt du savoir-être que du savoir-faire ! « Pour les participants à notre programme Executive MBA, nous recherchons avant tout des candidats qui ont une expérience professionnelle et managériale significative et qui ont passé un certain temps à réfléchir aux aspects qu’ils aimeraient davantage développer. Nous regardons surtout leur propension à la pensée critique, leur capacité à remettre en question leur gestion et leur ouverture à différentes perspectives » relate Junko Takagi. Hervé Remaud conseille également de s’armer d’une grande force mentale. « Il s’agit d’avoir une certaine humilité et une résilience face au travail qu’il faut fournir : il ne faut jamais rien lâcher pendant deux ans ! S’accepter tel que l’on est et travailler sur ses forces et ses faiblesses, c’est la clé pour pouvoir s’améliorer. »

>>>> Pour aller plus loin – BNP Paribas REIM investit dans le collectif. Référence dans le domaine de l’investissement immobilier et filiale du célèbre établissement bancaire, l’entreprise permet notamment de financer des projets socialement responsables en Europe. Rencontre avec Jean-Maxime Jouis (ESSEC BS 09), son Directeur Général Délégué et Global Head of Fund Management & Private Investors.

Tuto – Top manager et influenceur sur les réseaux : les best practices à suivre

On ne compte plus leurs followers, leurs postes sont likés par milliers, ils multiplient les conseils avisés et n’hésitent pas à partager leur opinion pour peser dans le débat : les dirigeants influenceurs sont dans la place. On décrypte pour vous leurs best practices à mettre en œuvre d’urgence pour un management 2022 au top !

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Ils s’appellent Thomas Wagner, Michel Khoury ou encore Caroline Mignaux. Si vous êtes actifs sur LinkedIn, vous avez déjà vu passer leurs noms ! Leurs sujets de prédilection ? Le changement climatique, le marketing digital ou bien le recrutement. Ils sont influenceurs LinkedIn et dirigeants de leur entreprise et se servent de leur expérience pour faire le buzz avec des posts engageants. Top manager et influenceur, Michel Khoury a accepté de partager les bonnes pratiques pour vous démarquer sur ce réseau social et devenir le manager à la pointe des tendances RH.

#1 Mettre en valeur votre parcours

Se faire remarquer sur LinkedIn et devenir manager, même combat ? Dans les deux cas, il s’agit de se nourrir de ses expériences professionnelles et personnelles. Michel Khoury est un influenceur reconnu pour son grand optimisme. Aujourd’hui CEO d’une blanchisserie écologique, il a également fait de l’humanitaire à l’international, cumulé une multitude de postes, et a même dû surmonter de gros problèmes de santé. « Je suis allé sur LinkedIn car je voulais essayer d’apporter mon aide avec mon expérience » raconte-t-il. Preuve que ses publications ont touché le plus grand nombre : il est passé de 600 à 120 000 abonnés en un an. Son conseil est simple : toutes les expériences, y compris bénévoles ou associatives, peuvent être valorisées. Vos compétences managériales sont peut-être nées lors d’un travail de groupe ? Ou bien en organisant un voyage entre amis ? Partez à la recherche de vos skills de manager !

>>>> Pour aller plus loin – Thales : un Cloud sûr et résilient pour construire un socle de confiance. Leader mondial des hautes technologies, Thales investit dans les innovations du numérique et de la deep tech. Yoann Sauron (Polytech Lyon 07), Head of Cloud Services Center, partage l’essentiel à savoir sur ce groupe à la pointe de la techno.

#2 Remplir toutes les cases du bon management en 2022

LinkedIn est sans doute le réseau social le plus complet en termes de personnalisation de profil. Michel Khoury vous conseille ainsi de « suivre les règles. Il faut une belle photo de profil professionnelle, avec un sourire et un peu de fantaisie en fonction du secteur visé, un titre pour spécifier ce que vous faites sur LinkedIn, une description de qui vous êtes… Ces informations sont capitales car vous montrez votre savoir-être à travers elles. » Comme en entreprise, il faut se plier aux règles, et même un manager n’y déroge pas.

#3 Avoir confiance en vous

Quand on est manager junior ou jeune dip’, la confiance en soi peut parfois manquer. « J’ai été chercheur d’emploi, j’ai galéré, et j’aurais voulu que l’on me dise que je suis capable de le faire. C’est ce qui manque dans le monde professionnel et sur ce réseau social : on ne nous dit pas assez que l’on peut y arriver, alors que l’on en a grandement besoin » constate l’influenceur et CEO. N’hésitez donc pas à vous lancer : en entreprise comme en ligne, oser est souvent récompensé.

#4 Publier à un rythme régulier

Il faut être assidu dans son travail pour se faire remarquer. Et sur les réseaux, c’est la même chose ! « LinkedIn fait partie des réseaux sociaux les plus complexes car nous avons toujours l’impression que nos publications ne sont pas adéquates. Les anciens pensent qu’il faut arrêter de publier certaines choses et d’autres qu’il faut continuer d’autant plus… Personnellement, je pense que LinkedIn est décomplexé ! » Attention tout de même à ne pas confondre le réseau social avec une CVthèque. « Arrêtez de publier vos CV tous les jours, personne ne les lit ! C’est un réseau générateur d’opportunités, beaucoup de patrons d’entreprises, de DRH et CEO y sont actifs. Et ils ne regardent pas les CV mais les expériences, expertises, articles et tout ce qui peut les instruire » observe Michel Khoury.

#5 Rester authentique, un indispensable du management en 2022

Michel Khoury a un dernier conseil pour éviter de se prendre trop au sérieux, tout en osant se démarquer. « Restez tels que vous êtes ! C’est à vous de montrer vos compétences sur le réseau en publiant certaines choses, mais sans pour autant vous inventer une vie. Si vous êtes un jeune dip’, il n’y a pas de complexes à avoir et cela ne veut pas dire que vous n’avez rien à mettre en avant. Pour finir : il ne faut pas avoir peur, si j’ai réussi à développer une communauté, tout le monde peut y arriver. » Un conseil également valable pour votre carrière : si certains ont gravi des montagnes, vous pouvez aussi y parvenir.

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« Apportez votre contribution à la lutte contre le changement climatique et inventez de nouvelles solutions concrètes pour les territoires ! » lance aux jeunes talents Aurélie Lapidus (Sciences Po Paris 95, ENA 08), Directrice régionale – PDG Veolia Recyclage et valorisation Hauts-de-France.