Les métiers du logement social c’est de l’innovation pur jus ! Relever le défi de la rénovation énergétique et de l’expérience client au plus près des territoires, voilà ce que propose la SIGH. Démonstration avec Pierre Tonneau (NEOMA BS 92), Président du Directoire de la Société Immobilière Grand Hainaut.
La différence SIGH dans le paysage des bailleurs sociaux ?
C’est une toute jeune société créée en 2017 mais qui compte déjà plus de 400 collaborateurs et 29 100 logements en gestion car elle est issue du rapprochement de deux acteurs historiques du territoire valenciennois. Autre point fort : notre maturité numérique dans ce secteur d’activité. Nous avons toujours développé beaucoup d’outils digitaux pour simplifier la vie de nos clients, ce qui s’est avéré très judicieux durant le confinement !
Comment se répartit votre activité ?
Nous construisons environ 200 logements par an. Sur la réhabilitation de notre parc social, notre objectif est de traiter l’ensemble des logements énergivores classés F et G d’ici 2025, soit un volume d’environ 500 logements par an. C’est un enjeu de confort, mais aussi de baisse et de maîtrise des charges, primordiale dans le logement social.
Justement comment relever ce défi de la transition énergétique ?
En innovant toujours davantage et à tous les étages ! Que ce soit pour diminuer l’empreinte carbone de notre patrimoine, rénover durablement, éco-construire, dématérialiser les dossiers papier de nos locataires, etc.
Le + qui attire et fixe vos meilleurs talents ?
La SIGH est identifiée comme une « bonne école » dans le logement social, mais aussi dans l’immobilier au sens large. Nous avons développé un niveau d’exigence assez élevé pour nos collaborateurs, mais aussi cette capacité, pour les juniors, à avoir des responsabilités rapides. Même s’il nous arrive parfois de nous faire débaucher des jeunes talents, l’ambiance de proximité entre nos collaborateurs et la force du collectif explique l’attachement à notre société et le turn-over très faible qui en résultent.
Quelques mots sur votre parcours ?
Le plan de carrière, on peut l’avoir en tête mais ce que l’on vit réellement, ce sont surtout des belles rencontres. Quand j’ai croisé Didier Migaut, il m’a convaincu de le suivre à la métropole de Grenoble, dans cette Silicon Valley nature et technologique. J’ai eu ensuite envie de passer de la conduite de politique locale à un rôle d’opérateur pour avoir une réelle empreinte sur le territoire. J’ai opté pour l’immobilier à Paris en 2014. En intégrant NEOMA, je m’étais promis de revenir un jour dans ma ville natale. C’est ce que j’ai fait il y a 3 ans en rejoignant la SIGH. C’est à la fois un retour aux sources et un nouveau challenge porteur de sens !
La différence entre un patron et un leader?
Un patron dit souvent « je » et un leader souvent « nous » .Le premier incarne une certaine verticalité et est surtout centré sur des décisions de court terme. Le second a une vision à moyen terme, une ambition et cette capacité à la faire partager. C’est ce qui crée l’engagement vers un but commun !
Un moment NEOMAble et mémorable de votre formation ?
Nous avions comme professeur Marc Lambron qui était à l’époque critique littéraire au Point à 33 ans, pétri de culture et d’une rare éloquence. Dans les 30 ans qui ont suivi, il est devenu comme un fil rouge nostalgique au gré de ses interventions radio ou télé. S’il avait une heure de disponible, j’aimerais partager avec lui sur les choses de la vie !
Les qualités à cultiver pour s’épanouir à la SIGH ?
Une écoute attentive et une grande disponibilité car l’expérience du client commence après la remise des clés. Jadis administratif, le logement social est de plus en plus un métier de service. Il y a aussi la dimension humaine et le goût du territoire. Il faut avoir cette fibre-là !
Les familles de métiers sur lesquels vous avez besoin de sang neuf ?
J’en citerais deux : la maîtrise d’ouvrage (avec des compétences sur le BIM par exemple) et l’informatique (IE, outils digitaux, etc.) pour conserver et accentuer notre avance sur le numérique.