LE SOMMET MONDIAL DES FEMMES 2014 S’EST TENU À PARIS EN JUIN. 1 240 FEMMES OCCUPANT DES POSTES À RESPONSABILITÉS ÉCONOMIQUES OU POLITIQUES SONT VENUES DE 82 PAYS. CE TYPE DE MANIFESTATION EST-IL SYMBOLIQUE PLUS QUE RÉELLEMENT UTILE AUX FEMMES ? LEURS RÉPONSES.
LA MINISTRE DES DROITS DES FEMMES, NAJAT VALLAUD-BELKACEM, a ouvert le Sommet avec sa présidente, Irene Natividad face à 40 femmes ministres ou parlementaires. « Nous sommes réunies au moment où le monde se restructure, a déclaré Irene Natividad. Les femmes sont en position d’apporter des idées et leurs compétences afin de redéfinir le monde des affaires. Ces évolutions sont une chance pour qu’elles prennent une part croissante au développement économique et politique du monde. Ce Sommet est l’occasion d’échanger sur ce qui fonctionne ou pas à la lumière des expériences de femmes venues de 82 pays. Je suis aussi attachée à ce que les hommes soient présents en tant que partenaires de la prise d’importance des femmes dans l’économie mondiale ; et celles qui feront l’économie demain, des étudiantes. »
La présidente a présenté les résultats d’une enquête sur l’évolution des femmes à la tête des 200 plus grandes entreprises du monde depuis 2004. L’Europe s’avère le continent le plus féminisé et la France domine le classement mondial. La loi et les politiques publiques en faveur de l’égalité entre les sexes ne sont pas étrangères à cette situation. « Je suis heureuse que le Sommet se tienne en France, c’est un évènement unique grâce à la force de conviction de sa présidente, a expliqué la ministre Vallaud-Belkacem. Cela permettra d’échanger nos expériences et de donner à voir au monde l’intense politique de parité que porte le gouvernement, ce que la France a à apporter aux femmes économiques du monde. »
MURIEL DE SAINT SAUVEUR, habituée de ces rendez-vous est la directrice de la communication et du marketing, et de la diversité du cabinet Mazars.
« J’ai trois objectifs lors de ces conférences :
– Rencontrer d’autres entreprises pour échanger sur nos politiques Diversité.
– Faire connaître les actions de Mazars à l’extérieur.
– Et faire du networking, qui à mes yeux est le véritable atout de ces manifestations durant lesquelles j’ai toujours l’occasion de faire de belles rencontres. Les échanges dans un cadre international ouvrent de nouvelles perspectives ; redonnent de l’énergie, de l’envie. »
DEUX ÉTUDIANTES DE GEM, NATHALIE HALLÉ ET MARGUERITE THÉVENIN-VIALLET ONT FAIT PARTIE DES 25 ÉTUDIANTES INVITÉES AU SOMMET.
MARGUERITE : « Cette année Irene a invité des étudiantes en écoles de management, et elle incite par ailleurs les participantes à venir avec leurs filles. Après une sélection sur dossier, nous avons eu un entretien téléphonique avec la présidente sur nos motivations concernant l’engagement des femmes dans l’économie. Le Sommet offre des opportunités de rencontres incroyables comme avec la ministre du Commerce extérieur américain. Elle a échangé très ouvertement avec nous. Elle nous a donné des conseils et laissé sa carte de visite ! »
NATHALIE : « La dimension internationale du Sommet est très enrichissante. C’est une occasion d’échanger avec des femmes d’exception ; mais aussi de se projeter dans ce que pourrait être notre carrière. C’est très motivant de voir que c’est possible ! Cela nous montre aussi l’importance de s’impliquer dans des réseaux. Nous allons rédiger un essai sur cette expérience qui sera publié sur le site du Sommet. »
DATO’AZLIN AHMAD SHAHARBI EST LA PRÉSIDENTE DE LA PLUS ANCIENNE ASSOCIATION DE FEMMES ENTREPRENEURES DE MALAISIE, PENIAGAWATI.
La délégation malaysienne était la plus nombreuse avec 84 femmes. La valeur du Sommet auquel elle assiste pour la 5e fois « tient dans la rencontre avec des femmes de grande qualité venues du monde entier. Toutes les grandes entreprises sont représentées et peuvent parler de leurs meilleures pratiques. La valeur du réseau du Sommet est unique en son genre. Nous pouvons aussi la veille du Sommet, prendre des contacts business. »
A. D-F
Contact : http://globewomen.org/globalsummit/