Le CEA constitue un acteur majeur de la recherche, du développement et de l’innovation au service de grands enjeux stratégiques et industriels français : énergies bas carbone (nucléaire et renouvelables), numérique, technologies pour la médecine du futur, défense et sécurité nationale. Et cela, en lien direct ou indirect avec les sciences de l’atome. Sandrine Asquier (BSB 88), DRH en charge de la Direction des Applications Militaires (DAM), nous en dit plus.
« La force du CEA est qu’il traite de thématiques qui sont des défis majeurs de notre temps. Sa création en 1945 par le Général de Gaulle renforce le poids historique de cette institution placée sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’environnement, la recherche, l’énergie, l’industrie et la défense » introduit Sandrine Asquier.
Répondre aux enjeux de défense et de sécurité nationale
De son côté, la DAM, présente en région parisienne, en Nouvelle-Aquitaine, en région Centre, en Bourgogne et dans le Lot assure une mission au service de la dissuasion nucléaire française. À savoir la conception, la fabrication, la mise à disposition puis le maintien des têtes nucléaires, la conception et la fabrication des réacteurs nucléaires de propulsion navale et enfin, la lutte contre la prolifération nucléaire et le terrorisme.
Une contribution à l’excellence de la recherche et à la compétitivité de l’industrie
« Le monde change, la géopolitique et les menaces aussi, le CEA doit adapter ses recherches au service des programmes nucléaires de défense. Le CEA, et c’est valable pour la DAM, est avant tout un écosystème très riche. Il emploie en effet des chercheurs d’excellence qui nourrissent une activité scientifique très forte, mais aussi des ingénieurs et des chefs de projet, car nous concevons nous-mêmes nos installations de recherche avec de très grands projets à la clé. Je peux citer par exemple le laser Mégajoule à Bordeaux ou encore les supercalculateurs co-conçus avec Atos, hébergés à Bruyères-le-Châtel » précise l’intéressée.
Un management chevronné
La DAM se nourrit par ailleurs d’un management multifacette.« On ne manage plus aujourd’hui, comme on manageait il y a encore dix ans. Il y a désormais plus d’exigence sur le sens et la contribution même du travail, sur l’autonomie, mais aussi le travail en équipe. Je dois donc être à l’affût de nombreux paramètres et notamment ceux qui émanent des équipes dont les attentes évoluent en même temps que la société » confirme cette DRH d’expérience.
Le CEA ouvre grand ses portes aux talents !
Et d’ajouter : « La DAM cherche continuellement à renouveler ses compétences. Les profils de stagiaires, alternants, premier job, doctorants et post-doctorants sont donc les bienvenus. Nous recrutons des ingénieurs et chercheurs avec des spécialités très variées (numérique, physique, génie civil…) et dans les métiers du support (achats, contrôle de gestion, informatique…). Nous proposons à nos jeunes recrues un parcours d’intégration homogène sur tous nos centres, des formations internes adaptées (y compris des cycles longs) mais aussi des passerelles entre les métiers et entre les différentes directions du CEA. »
Management mode d’emploi
« À mon sens, la capacité à s’organiser demeure primordiale afin de garder toujours un coup d’avance. Parallèlement, je suis attentive aux signaux faibles pour rester proactive. Enfin, j’ai appris à faire confiance en acceptant que tout le monde ne fasse pas le travail exactement comme je le ferais. Résultat, mes équipes grandissent, je reste efficace et je garde du temps pour moi. »
À la découverte du monde de l’entreprise
« BSB m’a apporté une vision globale d’un milieu que je ne connaissais pas, celui de l’entreprise. Les enseignants m’ont poussée à travailler en équipe, à m’intéresser à différentes spécialités et métiers de l’entreprise, à mieux me connaître. Ce cheminement a été capital dans ma réussite professionnelle. Je considère en effet que mon métier n’est viable que si je prends en considération les métiers et contraintes des autres et ce qui se passe ailleurs. »
CHIFFRES CLÉS
La DAM :
~5 400 salariés
~350 recrutements par an
~160 doctorants et 40 post-doctorants
~260 alternants et autant de stagiaires
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