SUEZ : transformer les déchets en ressources durables ! – L’interview de Jean-Pierre Harry

Interview Jean-Pierre Harry Suez
Crédits SUEZ

La division organique du groupe SUEZ accueille les talents qui veulent travailler pour l’environnement, l’agriculture et la préservation de ressources durables. Explications de Jean-Pierre Harry (l’Institut Agro Dijon ex.ENITA, IAE Paris 92), Directeur Support aux Opérations, Projets et Expertises à la division Organique de SUEZ.

Interview Jean-Pierre Harry Suez

Valoriser les déchets organiques afin de proposer au monde agricole des matières fertilisantes de qualité et produire de l’énergie renouvelable, c’est l’une des missions de SUEZ. « Avec les déchets organiques produits par nos clients industriels et collectivités, nous produisons des ressources durables, résume Jean-Pierre Harry. Nous apportons à nos clients producteurs de déchets des réponses techniques et opérationnelles aux défis majeurs : environnement, climat et préservation des ressources. »  La valorisation organique est en effet un levier pour réduire les émissions de gaz à effet de serre avec, à la clé, une économie sur les ressources et sur l’énergie, contribuant ainsi à la décarbonation de l’industrie et des territoires. « C’est également une façon de contribuer à la résilience de l’agriculture française dans la mesure où l’on apporte des fertilisants de substitution aux engrais azotés de synthèse. »

Epandage, compostage et méthanisation

Aujourd’hui les principales filières de traitement et de valorisation des déchets organiques collectés sont traditionnellement l’épandage, le compostage qui conduit à la production de fertilisants (amendements organiques) pour l’agriculture notamment et la méthanisation qui permet la production d’énergies (selon les configurations : électricité, biométhane, chaleur, biocarburants) et de fertilisants organiques (digestats) pour l’agriculture. D’autres voies se développent, notamment la production de molécules d’intérêt avec la transformation biochimique à partir de certains types de biodéchets ou de sous-produits agro-industriels.

La France en pointe dans le secteur des pro-activités

Sur ce marché du traitement des déchets et de l’environnement, très important et en forte croissance, les entreprises françaises ont souvent été précurseures dans le traitement de l’eau, la valorisation des déchets ou la filière agronomique, dans le cas de SUEZ. Selon Jean-Pierre Harry, plusieurs spécificités expliquent qu’elles émergent à l’international dans ce secteur des éco-activités. « Il y a notamment un important tissu de structures de formations orientées vers l’environnement (Ecoles d’ingénieurs, Universités, Instituts techniques) et, par ailleurs, des organismes de recherche et d’accompagnement qui ont contribué aux évolutions des filières comme l’INRAE et l’ADEME par exemple. »

Des évolutions réglementaires et sociétales drivers de solutions techniques

Pour les équipes de Jean-Pierre Harry, l’objectif est de concevoir, réaliser et mettre en œuvre des systèmes de traitement et de valorisation les plus performants possibles, pour satisfaire les clients de SUEZ. « Nous avons aussi à cœur d’accompagner et de former sur des sujets d’expertise des filières de revalorisation ainsi que sur les évolutions réglementaires qui sont des driver des solutions techniques. Notre travail comporte également un volet important de veille technologique et de recherche permettant d’apporter des solutions innovantes pour répondre aux enjeux et faire face aux attentes sociétales. »

Des ingénieurs agronomes, mais pas que !

C’est pour cela qu’en matière de recrutement, la division valorisation organique de SUEZ apprécie beaucoup les formations d’ingénieurs en agronomie, proches du monde agricole et de la biologie. Cela peut être aussi des formations universitaires orientées vers l’environnement avec des profils variés, ouverts vers d’autres domaines et des expériences à l’international. « Nous recherchons des personnes qui ont la volonté et l’envie d’être des acteurs à l’interface du monde du déchet, de l’environnement et du milieu agricole avec cette capacité à intégrer les procédés technologiques et à les faire évoluer! Nous recherchons des femmes et des hommes passionné(e)s par l’environnement, qui souhaitent s’engager pour relever avec nous les défis pour un développement durable »

Une place de marché digitale des matières organiques

Le groupe SUEZ investit beaucoup sur les nouvelles technologies, les outils digitaux et les solutions dématérialisées qui nous permettent ainsi qu’aux acteurs de la filière d’être plus performants. SUEZ Organique est ainsi porteur de solutions innovantes et résilientes à l’image de sa market place digitale, Organix, qui permet de mettre en relation les producteurs de déchets, valorisant ainsi leurs matières, avec plus de 140 unités de méthanisation réparties sur tout le territoire métropolitain, qui de leur côté peuvent optimiser leur stratégie d’approvisionnement.

Des métiers riches d’opportunités

Travailler dans la division Organique de SUEZ, c’est avoir le sentiment et la conviction que son travail est utile pour l’environnement, l’agriculture et pour toutes les générations. « Ce qui me plaît dans ma fonction de directeur technique, c’est d’animer d’une équipe engagée, performante et reconnue pour ses compétences et son expertise, conclut Jean-Pierre Harry. C’est une véritable satisfaction de permettre ainsi à de jeunes ingénieurs de progresser, de leur offrir une trajectoire avec la possibilité de s’exprimer à travers un métier riche d’opportunités dans l’eau, le déchet ou encore l’énergie. »

Le petit + made in SUEZ ?

« On s’intéresse de près au CO2, à la séquestration du carbone, aux fertilisants durables et à la résilience des solutions. Tout cela permet de transcender les obligations réglementaires pour aller vers plus de performances environnementales. Ces sujets vous passionnent, saisissez l’opportunité de nous rejoindre sur https://www.suez.com/fr/carrieres/nos-offres-d-emplois-recrutement»

La clé pour traverser une situation de crise avec succès ?

Ce qui aide à avancer dans ces moments difficiles, c’est d’abord la coopération et l’appui sur les réseaux. C’est également de pouvoir bénéficier des retours d’expériences, et ainsi pouvoir anticiper davantage les changements à opérer. Enfin, toute situation de crise est l’occasion d’innover et de s’ouvrir aux idées disruptives.

Contacts : jean-pierre.harry@suez.comwww.suez.com/fr/carrieres/nos-offres-d-emplois-recrutement

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