Tant qu’il y AU-R-A des talents – Toutes les bonnes raisons de travailler en Auvergne-Rhône-Alpes !

Travailler en Auvergne Rhône Alpes

Travailler en Auvergne-Rhône-Alpes mode d’emploi ! Première région industrielle de France avec plus de 505 000 emplois sur 54 400 sites, Auvergne- Rhône-Alpes (a.k.a. AU-R-A pour les intimes) compte le plus grand nombre d’emplois dans l’industrie. Deuxième région la plus riche de France avec un PIB de 270 milliards €, elle est aussi au 2e rang national pour le PIB / habitant (33 600 €). Cinquième région la plus riche d’Europe, son poids économique dépasse même celui de la Finlande ! Sa localisation stratégique, sa diversité économique, son esprit entrepreneurial et sa capacité d’innovation ont également permet à cette région à forte orientation touristique et exportatrice de traverser la crise avec une agilité sans pareil. Emploi, business, innovation, formation : tous les secrets de la performance des acteurs made in AU-R-A se trouve ici !

SOMMAIRE

Le Grand Témoin – L’interview de Philippe Guérand, Président de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes

Auvergne-Rhône-Alpes, terre d’innovation

Auvergne-Rhône-Alpes performe sur tous les fronts

Trouvez l’entreprise de vos rêves en Auvergne-Rhône-Alpes

Auvergne-Rhône-Alpes, le Supérieur au top !

Le Grand Témoin – L’interview de Philippe Guérand, Président de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes

Tout juste réélu à la tête de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Auvergne-Rhône-Alpes, Philippe Guérand revient sur les grands atouts de la première région industrielle de France.

Philippe Guerand, Président de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes
Philippe Guerand, Président de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes – Crédit ©DF Corlin -CCIR

Malgré la crise Covid, la performance de la région et de ses entreprises résiste : le secret de leur résilience ?

Le tissu économique régional a en effet remarquablement bien tenu. Bien entendu, nous sommes confrontés aux questions actuelles comme partout ailleurs : pénuries de matières premières, de produits semi-finis, de composants, hausse des prix de l’énergie et, par-dessus tout, difficultés de recrutement. Mais ce que nous constatons, c’est qu’il existe en Auvergne-Rhône-Alpes un esprit entrepreneurial exceptionnel et une capacité à travailler ensemble qu’on ne retrouve pas ailleurs. Nos entreprises se sont battues pour trouver de nouveaux marchés et ont réussi à retrouver le niveau d’activité de 2019, ce qui est remarquable. On peut citer notamment l’industrie, la construction, la chimie, le numérique etc. Dans notre région, les entrepreneurs n’ont jamais cessé d’investir et de prendre des risques, malgré la crise sanitaire. Et puis, nous savons fédérer les énergies entre acteurs publics et acteurs privés pour affronter les difficultés.

Comment la CCI Auvergne-Rhône-Alpes accompagne-t-elle concrètement les acteurs économiques du territoire dans cette période mouvementée ?

Les CCI, aux côtés des services de l’Etat, de la Région, des organisations patronales (MEDEF et CPME), ainsi que des branches professionnelles, se sont pleinement mobilisées pour accompagner les entreprises dans cette phase de rebond et agir de façon très réactive quand elles rencontrent des difficultés. Ce qui fait notre force, c’est la proximité. En Auvergne-Rhône-Alpes, 13 CCI agissent sur le terrain, soit 500 élus et 1 400 collaborateurs qui accompagnent au quotidien les entreprises et défendent leurs intérêts. Ce qui fait des CCI le 1er réseau public économique de proximité. Depuis le début de la crise Covid, le rôle des CCI d’Auvergne-Rhône-Alpes a été clairement renforcé. Nous avons su nous mobiliser, en répondant à la demande du ministre de l’Economie dès mars 2020, de positionner les Chambres comme interlocuteurs de premier niveau des entreprises. En 72 heures, nous avons installé des cellules de crise sur tous les territoires de la région avec 400 conseillers dédiés qui ont répondu aux questions et aux attentes des acteurs économiques. Nos actions ont ainsi massivement contribué au mouvement de relance, y compris à l’international.

Etudiant, jeune diplômé ou entreprise : pourquoi s’installer en Auvergne-Rhône-Alpes ?

Auvergne-Rhône-Alpes est une terre d’entrepreneurs ! Le poids économique de notre région dépasse celui de la Finlande. Et la population avoisine celle de la Suisse. Nous sommes donc une puissance économique de rang européen, avec de magnifiques espaces naturels variés, des infrastructures performantes…. Il fait bon entreprendre en Auvergne-Rhône-Alpes, mais il y fait bon vivre aussi. C’est d’ailleurs la 1ère région touristique de France après l’Ile-de-France, et nous n’abritons pas moins de 175 stations de montagne.

La formation initiale et professionnelle : un champ d’intervention majeur des CCI ?

Notre réseau est le 1er formateur après l’Education Nationale. Apporter les compétences nécessaires, c’est agir à la fois pour former les collaborateurs, les demandeurs d’emplois et les élèves et étudiants de nos écoles professionnelles : 1 million d’heures de formation dispensées par an en formation continue et 150 000 personnes formées sur le mandat dans le réseau CCI Formation d’Auvergne-Rhône-Alpes. On compte également 20 000 étudiants et trois grandes écoles de management à Lyon (emlyon business school), Grenoble (Grenoble EM) et Clermont (ESC Clermont BS) avec des positionnements prestigieux. A noter aussi plus de 15 000 apprentis formés sur le dernier mandat, dans les 3 CFA du réseau et la création en 2020 et 2021 de cinq nouveaux CFA.

Prêt à étudier en Auvergne-Rhône-Alpes ?

Les CCI organisent les Nuits de l’Orientation, un événement pour aider les étudiants, lycéens et collégiens à trouver leur voie sans stress et définir leur orientation professionnelle. Après le 21 janvier avec la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne, la CCI Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole vous donne rendez-vous le 3 mars 2021 et la CCI Nord Isère le 4 mars 2021.

Travailler en Auvergne-Rhône-Alpes, c’est rejoindre une terre d’innovation

Auvergne-Rhône-Alpes est la 2e région la plus innovante de France avec 7 milliards d’euros de dépenses en R&D, soit 2.7 % du PIB régional (vs 2.2 % en moyenne en France). La région assure même 14 % de l’effort national en la matière. Preuve de cette dynamique : 15 % des effectifs de recherche français en entreprise sont employés par des centres de R&D de la région.

Une force innovante poussée par ses quatre métropoles (Lyon, Clermont-Ferrand, Grenoble et Saint-Etienne) qui occupent les quatre premières places des villes françaises en termes d’intensité des inventions. Un des quatre Instituts interdisciplinaires nationaux d’intelligence artificielle (3IA) est d’ailleurs situé à Grenoble. Auvergne Rhône-Alpes compte par ailleurs à son actif 14 des 56 pôles de compétitivité français labellisés au plan national et 18 clusters régionaux labellisés. Huit Très Grandes Infrastructures de Recherche sont également implantées en AU-R-A. Leurs domaines de prédilection ? La santé, les biotechnologies, les sciences physiques, l’environnement et les nanotechnologies, la chimie et les textiles techniques, l’énergie, le numérique et les sciences de l’ingénieur.

De quoi booster ses chercheurs !

13.6 % des chercheurs de France sont actifs dans les laboratoires publics et privés de la région, qui leur permettent de déposer 1 900 brevets/an en moyenne. La région est ainsi à l’origine de 19 % des inventions protégées en France et innove dans de nombreux domaines industriels : 66 % des brevets des semi-conducteurs sont déposés par des chercheurs et des laboratoires de la région, comme 27 % des brevets en chimie, 25 % des brevets en électrotechnique, 24 % des brevets en optique, 22 % des brevets en immobilier, ou encore 20 % des brevets en technologies médicales.

>>>> Les top managers de la région partagent leurs bonnes raisons de travailler en Auvergne Rhône-Alpes – AU-R-A, une région pépite que plébiscite Sébastien Gibault (Arts et Métiers Paristech 00), Directeur Général de Eurofins Biomnis. « Lyon, c’est la très grande banlieue parisienne, en deux heures via le TGV. Vous bénéficiez de la proximité des Alpes, d’un climat agréable et d’une grande luminosité. Sans oublier les atouts de cette ville écolo qui fait la part belle aux activités sportives et aux transports verts. »

La première région industrielle de France

Ce n’est donc pas pour rien si Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle de France ! Elle compte en effet le plus grand nombre d’emplois dans l’industrie, un secteur qui génère 18.3 % de la valeur ajoutée en AU-R-A (vs 14.3 % de moyenne nationale). Des emplois industriels largement tournés vers l’export et des activités de pointe : machines et solutions pour l’industrie du futur, numérique, composants électroniques, énergie, industries de santé, décolletage, plasturgie, textiles techniques, écotechnologies… Une excellence technique particulièrement novatrice qui permet à l’industrie de couvrir 82 % des dépenses R&D de la région. Un dynamisme touché par la crise bien sûr, mais bien loin d’être coulé ! Si le chiffre d’affaires des entreprises industrielles de la région a accusé une baisse de 12.1 % en 2020 (vs 14.4 % de moyenne nationale), leur résilience et leur adaptabilité ont permis à leur niveau d’activité de remonter rapidement et d’atteindre 94 % du niveau d’avant-crise au premier trimestre 2021.

Travailler en Auvergne-Rhône-Alpes = performer sur tous les fronts !

Travailler en Auvergne Rhône Alpes
Crédit AdobeStock

Secteur marchand, export, tourisme, tech : Auvergne-Rhône-Alpes performe à 360 sur nombre de secteurs les plus emblématiques de notre économie. La preuve !

Auvergne-Rhône-Alpes est la 2e région française pour l’emploi dans le secteur marchand : 2.3 millions de salariés y évoluent, soit + 60 % par rapport à la 3e meilleure région dans ce domaine. Elle est aussi la 2e région française pour le nombre d’entreprises exportatrices de biens (plus de 16 000 en 2019). Parmi les premiers produits exportés, on retrouve les produits chimiques, parfums et cosmétiques,  les machines industrielles et agricoles, les produits informatiques, électroniques et optiques, les produits métallurgiques et métalliques, ou encore, les matériaux de transport. Des domaines de pointe qui ont permis au chiffre d’affaires du commerce régional de résister à la crise et d’accuser une perte limitée à 4 % (vs 7.7 % au niveau national). Si les exportations de biens ont diminué de 10.7 % début 2020 (vs -16.3 % pour le pays), à la fin 2020 le recul des exportations se limitait à 3.9 %. Certains produits, comme les produits pharmaceutiques, affichaient même une progression à l’export.

>>>> Les top managers de la région partagent leurs bonnes raisons de travailler en Auvergne Rhône-Alpes – Il y est né, il y a grandi, il l’a quittée mais il y est revenu : Julien Rougier (Agrosup Dijon 00) est fier de sa région Auvergne-Rhône-Alpes ! Peut-être n’est-ce pas un hasard si c’est la zone géographique de GSF Mercure, filiale du spécialiste de la propreté et des services aux entreprises, dont il est Directeur Général. Découvrez également son interview en vidéo.

2e région touristique de France !

Auvergne-Rhône-Alpes truste aussi le podium des régions françaises les plus touristiques. Sur la seconde marche, elle générait 21.2 milliards d’euros des revenus du tourisme (soit 14 % du total national) en 2019. Sa meilleure alliée alors : la montagne. La région représentait par exemple 80 % de l’économie de la montagne française. Si l’année 2020 a bien sûr marqué une forte baisse dans ce secteur sinistré par la crise Covid, 63 % des professionnels du tourisme local ont jugé bonne la saison estivale 2021. Une saison portée par les innombrables atouts touristiques de la région, parmi lesquels : le tourisme de montagne donc (avec 175 stations de ski alpin ou nordique), le tourisme de santé avec ses 24 stations thermales, le tourisme fluvial, urbain et gastronomique ou encore, l’œnotourisme.

L’agriculture tire son épine dans la botte de foin

Avec 67 Appellations d’Origine Contrôlée/Protégée, sa production de vins de qualité, son élevage, la richesse de ses vergers, ses capacités de production de céréales ou ses spécialités fromagères, Auvergne-Rhône-Alpes peut aussi compter sur l’agriculture pour faire vivre son économie et booster sa visibilité à travers la France et à travers le monde. Clin d’œil healthy : Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième région française en volume de surfaces exploitées en agriculture biologique.

Venez travailler en Auvergne-Rhône-Alpes et trouvez l’entreprise de vos rêves

Performante, dynamique, active : Auvergne-Rhône-Alpes a donc tout pour plaire aux entreprises et pour attirer les jeunes talents. Deux bonnes raisons supplémentaires pour y débuter votre carrière.

Travailler en Auvergne-Rhône-Alpes : oui… mais où ?

Quelle entreprise de rêve vous attend en Auvergne-Rhône-Alpes ? Sans doute une de ses PME, qui constituent le premier employeur de la région. Ou encore une ETI. Car Auvergne-Rhône-Alpes compte 2 500 Entreprises de Taille Intermédiaire sur son territoire (soit près de 50 % des ETI françaises), ce qui en fait la première région française (hors Ile-de-France) en termes d’implantation des ETI. Près de 500 d’entre elles ont même leur siège social implanté dans la région. Et si vous ne trouvez pas encore chaussure à votre pied, sachez que 100 000 entreprises ont été créées en Auvergne-Rhône-Alpes en 2019. Un dynamisme entrepreneurial certes ponctuellement entamé par la crise, mais qui repart aujourd’hui de plus belle ! Ce chiffre en effet connu une hausse de 3.2 % en 2020, marquée par une progression notable dans la construction (+ 1 %) et surtout, dans l’industrie (+ 7.4 %). Les services représentent quant à eux 70 % des créations d’entreprises de la région.

>>>> Les top managers de la région partagent leurs bonnes raisons de travailler en Auvergne Rhône-Alpes – En quête d’un job qui a du sens ? Groupama Rhône-Alpes Auvergne ne vous décevra pas ! Avec un réseau de 310 agences et de 8 centres de gestion, l’assureur mutualiste a à cœur de participer au développement du territoire mais également de soutenir les carrières de ces jeunes collaborateurs en leur proposant formations, passerelles et évolutions. Le tout dans la région la plus innovante de France. Aurélie Cholley, directrice des ressources humaines de Groupama Rhône-Alpes Auvergne nous en dit plus ! Découvrez également son interview en vidéo.

Venir travailler en Auvergne-Rhône-Alpes : oui… mais comment ?

Troisième porte d’entrée aérienne en France, Auvergne-Rhône-Alpes dispose du meilleur aéroport européen reconnu dans sa catégorie en 2019 ! Si le trafic est aujourd’hui fortement en baisse en raison de la pandémie, l’aéroport Lyon Saint-Exupéry accueillait encore 11.7 millions de voyageurs en 2019 sur 132 lignes aériennes. De même, le trafic TGV intense de la région permettait là encore en 2019 à 22.4 millions de passagers de transiter au départ ou à l’arrivée d’une ville d’Auvergne-Rhône-Alpes. Hub de la logistique française et internationale, la région compte en outre 1 700 km d’autoroutes connectées aux réseaux suisses et italiens et un important flux de transport de marchandise que ce soit sur routes (267.6 millions de tonnes) ou par voies fluviales/fluvio-maritimes (2.6 millions de tonnes).

Le saviez-vous ?

Auvergne-Rhône-Alpes est la 2e région la plus peuplée de France. Ses 8 millions d’habitants (soit presque autant que la Suisse ou l’Autriche) ont investis ses 70 000 km²de territoires (soit 12.8 % de l’espace national) au cœur duquel se trouve l’aire urbaine de Lyon, la métropole française la plus peuplée de France, après Paris. La population régionale croît à un rythme quatre fois supérieur à la moyenne nationale, ce qui permet à Auvergne-Rhône-Alpes de compter sur une population plus jeune que le reste de la France : en 2020, 29.8 % de ses habitants avaient moins de 24 ans (vs 29.3 % de moyenne nationale) et 18.1 % étaient âgés de 25-39 ans (vs 17.9 % de moyenne nationale).

>>>> Les top managers de la région partagent leurs bonnes raisons de travailler en Auvergne Rhône-Alpes – « Je pourrais donner des tas d’arguments pour « vendre » la région : son dynamisme économique, sa beauté, ses richesses, son cosmopolitisme… Plus simplement : lorsque j’ai annoncé à mes anciens collègues ma mutation en région AU-R-A, j’ai vu tous les yeux s’allumer ! CQFD. » Autre atout d’importance pour le groupe : la forte concentration d’écoles et d’universités réputées dans la région. « Nous allons à la rencontre des étudiants pour leur raconter nos métiers pas tout à fait comme les autres. En nous adressant tout particulièrement aux jeunes femmes, à qui tous nos métiers sont évidemment ouverts. Sans oublier la recherche et l’innovation. De ce côté, les partenariats avec les écoles permettent de mettre à profit la vision disruptive des plus jeunes. Nous recrutons en ce moment nombre de techniciens et d’ingénieurs que nous invitons à venir se frotter au terrain pour y terminer leur apprentissage. Avant de bénéficier des multiples opportunités d’évolution qu’offre le groupe en France ou à l’étranger. » Cyril Chassagnard (X 95, Ecole des Ponts ParisTech 97), Directeur Régional Centre-Est de Veolia est un des meilleurs ambassadeurs d’AU-R-A !

Avant de travailler en Auvergne Rhône-Alpes : venez y étudier !

Avec huit universités et 50 grandes écoles, Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième région française pour l’enseignement supérieur. Elle accueille près de 350 000 étudiants (soit + 36 % par rapport à la troisième région). En 2019, elle a même connu la seconde plus forte progression du nombre d’étudiants au plan national (+ 2 %).

Elle forme aujourd’hui 15 % des élèves ingénieurs et accueille 15 % des élèves en IUT ainsi que 15 % des élèves des business schools de France. Cet accent fort mis sur l’enseignement supérieur impacte de fait le niveau global de formation dans la région : 44.2 % des actifs qui y évoluent sont diplômés du supérieur (vs 42.8 % de moyenne nationale). Coup de projecteur sur des établissements d’excellence made in Auvergne-Rhône-Alpes qui forment les jeunes talents à même de booster la croissance des entreprises implantées dans la région… et au-delà !

Isabelle Huault
Crédit Romain Etienne & Collectif Item

emlyon business school : prête à entrer dans le Top 15 des Global Business Universities mondiales !

Tel est le défi que se lance l’emlyon avec son plan stratégique Confluences 2025 dévoilé en mars 2021. Mais pourquoi ce modèle fait-il écho à celui de la business school lyonnaise ?

« Les Global Business Universities qui existent à travers le monde ont, comme nous, la volonté de promouvoir la fertilisation croisée entre des disciplines qui irriguent le management. IA, data science, sciences de l’ingénieur, SHS, design : autant de savoirs fondamentaux pour éclairer la pensée et la réflexivité de nos étudiants. Ce très fort accent mis sur l’hybridation se nourrit également par le renforcement de nos partenariats de longue date (comme Centrale Lyon bien sûr), mais aussi de plus récents, avec l’Ecole Supérieure d’Art et Design de St Etienne, l’ENS Lyon, Mines Saint Etienne… Le terme « university » est également important. Il renvoie en effet à la valorisation de notre recherche, à notre volonté d’irriguer nos programmes de formation par les connaissances nouvellement créées par nos enseignants-chercheurs. Car la faculté d’emlyon compte parmi les meilleures d’Europe ! » rappelle sa directrice Isabelle Huault. L’école pourra d’ailleurs compter sur l’Agora des transformations, son nouveau campus qui ouvrira en 2024, pour satisfaire cette ambition. « Un lieu de débats, d’interactions, de délibérations collectives et de transformations qui traduira pleinement notre projet éducatif. Un projet très structurant pour l’école, un lieu au cœur de Lyon, plus accessible, plus attractif, qui favorisera les synergies, un campus modernisé et aux dernières normes environnementales. » De quoi assoir encore un peu plus l’emlyon dans le Top 40 monde du Classement du Times Higher Education sur l’employabilité des écoles et universités dans le monde.

Pierre Benech Grenoble INP
Crédit Grenoble INP

Grenoble INP : un des plus grands établissements technologiques du monde !

Grenoble INP est un groupe d’école d’ingénieurs et de management regroupant 9 000 étudiants répartis sur huit écoles, dont sept écoles d’ingénieurs couvrant presque tous les champs de l’ingénierie, des matériaux au génie industriel en passant par l’informatique, l’hydraulique, le papier et les systèmes embarqués.

« Des écoles complémentaires (et non rivales !) qui font de nous le premier groupe avec une telle densité d’ingénieurs sur un seul site en France. Car Grenoble est la ville où on forme le plus d’ingénieurs en France ! Autre spécificité de Grenoble INP : nous formons des techniciens, au sens noble du terme, des spécialistes d’un métier ou d’un domaine. Pour preuve, le fronton de chacune de nos écoles fait directement référence à un champ sociétal ou disciplinaire. Ici, on annonce la couleur, on est dans le dur et on forme à des métiers. Grenoble INP se distingue aussi par la richesse de ses plateformes et laboratoires techniques : l’établissement dispose de la plus grande densité au m2 de laboratoires sur Grenoble. C’est un des rares endroits où on gagne de l’argent en déposant des brevets ! Car nous savons les valoriser derrière grâce à des sociétés qui utilisent nos savoirs » indique Pierre Benech, Administrateur général de Grenoble INP depuis 2017. Petit + (mais non des moindres) de Grenoble INP dans le paysage des formations d’ingénieurs en France : avoir intégré une école de management. « Un atout qui n’a presque pas d’équivalent : un seul groupe d’écoles d’ingénieurs en France le fait aussi, mais avec une relative distance géographique. A Grenoble INP, tout est rassemblé sur un site : les deux écoles les plus éloignées le sont de 30 min de route. Grenoble c’est un petit chaudron dans les montagnes et c’est plus facile de faire bouillir la soupe dans la marmite quand tout est réuni ! » ajoute-t-il.

Loïck Roche GEM
Crédit Bruno Fournier

Grenoble Ecole de Management business school ET société à mission

Avec son plan stratégique 2021/2025, Grenoble Ecole de Management (GEM) a marqué le coup en affichant son choix d’être la première business school française à devenir société à mission.

Un choix dans la droite ligne de son engagement pour les questions sociales et sociétales depuis de nombreuses années. « Etre une grande école doit se mériter. Etre une grande école c’est savoir se montrer grande. Pour cela, elle doit aller au-delà de sa mission (formation et recherche essentiellement) et, par son travail avec et pour les apprenantes et les apprenants, avec et pour les entreprises, réussir à contribuer à améliorer le bien-être de la société. D’où notre idée force à l’époque de réussir à évoluer d’une business school à une « school for business for society », ce qui voulait dire, déjà, travailler sur les transitions écologiques et sociales. En devenant société à mission, nousposons un cadre. Ce que résume, désormais, notre raison d’être : « Apporter des réponses, par la formation et la recherche, aux grands défis de la transition écologique, sociétale et économique pour un monde plus résilient, plus juste, plus pacifique, plus responsable » analyse Loïck Roche, directeur de GEM.

Alors avoir un coup d’avance : la marque de fabrique de GEM ?

« C’est en tout cas sans doute, la meilleure des stratégies. Si on regarde ces sept ou huit dernières années, oui, nous pouvons dire que nous avons ouvert la voie à beaucoup de grandes écoles. Notamment sur le sujet du « For society » et des transitions nécessaires : écologiques, sociales mais aussi économiques. Il me semble que c’est d’abord et avant tout – même si cela peut sembler paradoxal – parce que nous sommes profondément à l’écoute, en connexion profonde avec les questions du temps présent, que l’on peut se projeter dans le futur, y travailler et donc, avoir un coup d’avance. » Et pourquoi GEM aura encore un coup d’avance dans 5 ans ? « Parce que comme nous avions anticipé l’évolution des business schools en « schools for business for society », nous nous projetons déjà, avec le GEM Digital Twin et les technologies responsables, sur ce que seront (au moins pour partie), les business schools en 2025 » prédit-il.

>>>> Les top managers de la région partagent leurs bonnes raisons de travailler en Auvergne Rhône-Alpes – Du Groupe Arval en Russie à Arval Trading à Annecy, Bruno Rousset (Sciences Po Aix 86), Directeur Général d’Arval Trading poursuit sa carrière internationale depuis une région française dans laquelle il ne s’est jamais autant senti chez lui. La preuve : «s’enrichir professionnellement dans une entité ambitieuse la semaine, puis se ressourcer dans la nature et profiter des sports de la région (ski, vélo, randonnée…) le week-end, participe à une vie équilibrée. Avoir deux aéroports internationaux à proximité, Lyon et Genève, est aussi un atout pour nos activités. Nous nous déplaçons régulièrement chez nos clients et fournisseurs en Europe et, inversement, ils viennent parfois jusqu’à nous. Ils restent souvent profiter de la région. »

Etudier et travailler en Auvergne Rhône Alpes - INSA Lyon
Crédit N. Robin

INSA Lyon : un pionnier au service du bien commun

Des ingénieurs épanouis par une formation qui cultive tous les pans de leur personnalité, toute la richesse et les potentiels qu’ils peuvent exprimer : voilà comment Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon résume la richesse de sa formation.

Créé en 1957, l’INSA Lyon est le frère aîné dans la fratrie des huit INSA qui maillent le territoire français et le Maroc. « Si le modèle a fait flores depuis, nous restons le plus grand établissement du Groupe INSA et la plus grande école d’ingénieurs française numériquement (6 420 inscrits, soit la taille d’une jolie université de technologie). Une histoire et une taille qui nous permettent d’expérimenter facilement de nouveaux dispositifs. Tout en conservant toujours « un petit temps d’avance. » Car nous avons conscience d’avoir été un pionnier et d’être investis de cette mission d’innovation permanente qui consiste à explorer des voies qui ne sont pas évidentes et à faire des paris originaux. » Un parti-pris qui a poussé très tôt l’école d’ingénieurs à s’emparer des questions de société. « Car le sens des responsabilités est très important chez nous, insiste Frédéric Fotiadu. L’INSA est en permanence tourné vers le bien public et le bien commun. Il en va de notre responsabilité de toujours produire de nouveaux dispositifs œuvrant pour la prospérité de la Nation et, plus largement, pour la résolution des problèmes de la société et du monde. »

Ingénieur et bien plus encore

Pour répondre à ces enjeux, l’INSA Lyon mise évidement sur son excellence technologique et scientifique… mais pas que. Dans la lignée de la philosophie INSA, l’établissement mise sur l’hybridation, y compris avec les disciplines artistiques, convaincu que les arts et la culture ont une vraie puissance transformante pour l’ingénieur. « Faire un parallélisme entre les approches scientifiques et artistiques permet d’expérimenter le monde, de le penser autrement et de le transformer. Cela peut paraitre ambitieux mais nous sommes dans un contexte où la complexité des enjeux fait de l’approche artistique un moyen de valoriser d’autres formes de rationalité mettant en jeu le sensible et ainsi, d’avoir une plus large compréhension du monde. Cette capacité à mieux ressentir et comprendre le monde dans toutes ses dimensions est aussi important pour développer sa capacité d’agir. Les arts et la culture ont une puissance transformante qu’il ne faut pas négliger, notamment dans l’approche que nos ingénieurs ont du vivant » estime Carine Goutaland, directrice du Centre des Humanités de l’INSA Lyon.

Centrale Lyon, entre innovation et excellence opérationnelle

C’est avec un nouveau directeur que l’Ecole Centrale Lyon débute 2022. Nommé en décembre 2021 pour cinq ans, Pascal Ray succède à Frank Debouck à la tête de l’école d’ingénieurs et dévoilera très prochainement sa feuille de route.

Celle-ci sera portée par le succès de l’école dans les classements, dont celui du Figaro Etudiant 2021 qui lui accorde la note de 16.9/20 et la positionne 9e au classement des écoles d’ingénieurs d’excellence saluant ainsi son excellence académique, son rayonnement international et ses relations avec les entreprises. 2022 sera également placée sous le sceau de l’innovation et de l’hybridation avec son gastronomique voisin le Centre de Formation Continue de l’Institut Paul Bocuse. Fruit de l’étroite collaboration entre les deux établissements et le Crous de Lyon, ce campus a récemment inauguré le Cooking Lab. Une cuisine-école partagée qui s’illustre comme un lieu de formation, d’expérimentation et d’innovation culinaire. Grâce à une série d’ateliers, les chefs de l’Institut Paul Bocuse y partagent leurs recettes et savoir-faire avec les élèves et personnels de Centrale Lyon, pour leur transmettre le goût de la cuisine.

Au cœur du concret

L’Ecole Centrale Lyon fait aussi rimer innovation avec excellence opérationnelle. Depuis quatre ans, elle développe et améliore une usine-école reproduisant une ligne de montage. De quoi permettre aux utilisateurs d’analyser les gestes, de rechercher les gaspillages et d’optimiser le travail. Dans cette dynamique, l’établissement a lancé en 2021 sa formation de Manager en Excellence Opérationnelle certifiée Lean Green Belt pour favoriser une approche pédagogique pratique qui renforce la montée en compétences et l’autonomie. L’école n’en oublie pas pour autant les grands défis du 21e siècle, transitions écologique et énergétique en tête. Elle a ainsi lancé une nouvelle étape de la stratégie de développement du campus, ECL 4.0, avec la plateforme d’enseignement et de recherche IMPACT. Celle-ci permet aux enseignants-chercheurs du Laboratoire Ampère et du Laboratoire de Mécanique des Fluides et d’Acoustique de mettre leurs expertises en commun en faveur du développement d’énergies alternatives, de la mobilité durable, de la dépollution des sols ou encore, de la gestion massive de données grâce à des réseaux de capteurs autonomes.

Université Grenoble Alpes, parmi les 150 meilleures universités du monde !

L’ambition stratégique de l’Université Grenoble-Alpes (UGA) ? Accélérer son leadership en recherche et en formation pour construire une grande université internationale, éco et socio-responsable.

Une université qui « crée et transmet les savoirs, fait dialoguer les disciplines pour relever collectivement les défis de demain et transformer la société, qui consolide son ouverture sociale vers les étudiants et les personnels et développe l’accompagnement et la diversité des parcours, qui conforte sa position comme un pilier incontournable du territoire et enfin, qui participe à la stratégie de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, au rayonnement de la France et à la construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche » : voilà le challenge auquel se frotte l’UGA.

Etudier et travailler en Auvergne Rhône Alpes - UGA
Crédit – Université Grenoble Alpes

Innover, toujours innover

Parmi ses dispositifs de pointe pour le relever : L’Institut interdisciplinaire en intelligence artificielle grenoblois (MIAI), les Cross-disciplinary programs (CDP) « construits à la confluence de plusieurs disciplines pour faire naître l’innovation, reculer les frontières de la connaissance et apporter des réponses aux grands enjeux du 21e siècle » et Unite! un réseau d’universités axé sur l’innovation, la technologie et l’ingénierie ayant pour ambition de créer un grand campus européen s’étendant de la Finlande au Portugal. Un écosystème novateur qui permet au site Grenoble Alpes d’être le second site français le plus doté en ERC, médailles CNRS et IUF et à l’UGA de se positionner dans le Top 150 du classement global de Shanghai 2021 et au 5e rang des meilleures universités françaises.

Hybrider les compétences

Depuis le 1er janvier 2020, Sciences Po Grenoble est un des trois établissements-composantes avec personnalité morale de l’Université Grenoble Alpes. « Tout en faisant partie du réseau des IEP de France, ce qui distingue sans doute Sciences Po Grenoble-UGA est son contexte local. Etre au cœur d’une université placée parmi les meilleures universités mondiales offre à Sciences Po Grenoble-UGA des possibilités de synergies importantes pour former des femmes et des hommes aux défis sociétaux de demain. Des formations sur la transition écologique, le big data, ou encore la vie démocratique, s’enrichissent par le potentiel qu’offrent l’interdisciplinarité et la proximité avec l’ensemble des disciplines présentes au sein de l’UGA. A ceci s’ajoute le haut niveau d’internationalisation. En plus de la création récente d’un premier cycle en anglais pour des étudiants non-francophones, l’Institut propose plus de 180 accords de mobilité avec des universités partenaires » précise Sabine Saurugger, directrice de Sciences Po Grenoble.

Ecole des mines de Saint-Etienne, 100 % connectée à l’industrie régionale… et au-delà !

Membre de l’Institut Mines-Télécom, l’École des mines de Saint-Étienne fait rimer sa formation d’ingénieurs généralistes et spécialistes avec une recherche orientée vers l’industrie et avec son rôle dans l’accompagnement des entreprises à la transition industrielle grâce à son programme Mines Saint-Étienne Tech. Un positionnement qui permet à l’école de faire partie du Top 500 des meilleures écoles d’ingénieurs au monde selon le classement du Times Higher Education (THE). En France, l’Ecole des mines Saint-Étienne est classée 14école d’ingénieurs (2nd écoles d’ingénieurs en Auvergne-Rhône-Alpes / région Sud). En progression sur tous les critères, elle atteint même pour la première fois de son histoire la 182e place mondiale pour ses relations avec l’industrie (5e école d’ingénieurs en France, 2e en AU-R-A, 1è en région Sud). Dans le classement THE by subject, l’école se classe 7e en France, 1è des régions Auvergne Rhône-Alpes et Sud en Engineering & Technology, mais aussi 14e en France, 2e en région Sud et 3e en région AU-R-A en Physical Sciences. Des distinctions qui récompensent les efforts de l’école en la matière. En cinq ans, elle a en effet a augmenté de 37 % ses ressources provenant de contrats de recherche et d’actions de transfert vers l’industrie, passant ainsi de 5.9 millions d’euros en 2015 à 8 millions d’euros en 2020.

>>>> Les top managers de la région partagent leurs bonnes raisons de travailler en Auvergne Rhône-Alpes – Depuis 30 ans qu’il est dans le groupe BPCE, Daniel Karyotis (Sciences Po Paris 88 / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 90) a non seulement gravi les échelons mais aussi visité les quatre coins de la France. Aujourd’hui, c’est en tant que directeur général de Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes qu’il partage son regard. Découvrez son interview

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