« Venez découvrir le monde dans un groupe de haute technologie multiculturel ! » C’est le message de Bruno Wiart, (JUNIA ISEN 85),Vice-Président, Engineering Operational Excellence chez Thales.
Quels sont les défis de votre job ?
Mon équipe au corporate du groupe Thales couvre quatre champs d’intervention : l’amélioration de l’Ingénierie, le déploiement de la cyber sécurité, l’éco-conception et la démarche UX design pour les systèmes clients. Mes collaborateurs animent ces initiatives au niveau central en accompagnant les équipes d’Ingénierie et leurs responsables pour les aider sur des projets difficiles ou améliorer la compétitivité de leur activité. Intervenir au global, c’est challenging, mais passionnant. On peut démarrer la journée avec l’Australie, la continuer avec l’Allemagne ou la France et la terminer avec les Etats-Unis. Nous intervenons sur des projets complexes et ambitieux tels que des frégates, des satellites, des systèmes de contrôle d’identité, des radars et bien d’autres.
Big Data, Cybersécurité, Eco conception : des enjeux clés pour le groupe ?
Nous utilisons de plus en plus l’Intelligence Artificielle, la Data Science dans nos projets et attachons une importance particulière à leur Cybersécurité, c’est un incontournable. Nous déployons également des démarches d’éco-conception afin de limiter l’impact sur le climat. Autant de domaines innovants qui impliquent le recrutement permanent de jeunes Ingénieurs. JUNIA ISEN a d’ailleurs mis en place une formation sur la cybersécurité. En 2023, nous allons recruter des milliers d’Ingénieurs en France et dans le monde. L‘international est dans l’ADN du groupe. Nous avons six pays majeurs : la France, l’Angleterre, la Hollande, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Australie et nous sommes aussi présents en Inde, au Moyen Orient, en Asie, à Singapour et ailleurs. Cela donne des opportunités de mobilité et de travailler avec des équipes multiculturelles. C’est ce que j’ai vécu.
Retour sur votre carrière de 38 ans au sein du groupe justement ?
J’ai commencé dans le contrôle du trafic aérien, puis dans le domaine de la simulation. Je suis ensuite parti en Australie diriger son équipe d’Ingénierie centre de contrôle du trafic aérien pendant deux ans. À mon retour en France, j’ai intégré Thales Alenia Space comme Ingénieur en chef, puis responsable d’un centre de compétence logiciel. Après deux ans aux Etats-Unis dans l’aérien, j’ai pris ce poste au corporate engineering. Thales est un groupe qui a une des plus grandes diversités de métiers. Durant ma carrière, j’ai pu exercer des responsabilités managériales croissantes, mais j’ai aussi pu changer de business. Cela m’a permis à chaque fois de me renouveler et réapprendre.
Être un bon manager en 2023, c’est ?
Ce n’est pas diriger des Hommes, mais les animer et les faire grandir. Les voir réussir est une de mes plus grandes sources de satisfaction. J’ai été manager très vite car j’avais cette fibre-là. Des qualités essentielles sont l’écoute et l’ouverture d‘esprit, savoir décider aussi. On ne travaille pas avec des Allemands, comme avec des Indiens, ou des Hollandais. On ne doit pas imposer son fonctionnement, mais s’adapter aux différences culturelles de ses équipes.
Vos conseils aux diplômés ?
Un bon Ingénieur doit trouver des solutions et apprendre de ses erreurs. Nous réalisons des systèmes très complexes avec une importante part d’innovation. Il faut faire preuve de ténacité, être pugnace et résilient. Commencez votre carrière sur le terrain, apprenez, ne brulez pas les étapes et capitalisez sur vos expériences.
#JUNIA ISEN
J’ai apprécié le coté généraliste de l’école et les valeurs du projet pédagogique. On nous apprenait qu’être Ingénieur c’était porter une responsabilité. En sortant, vous pouvez exercer dans des domaines d’activité très variés.
Contact : bruno.wiart@thalesgroup.com
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