Relevez des défis environnementaux planétaires au Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM). Cet établissement public de référence dans les applications des sciences de la Terre est friand d’ingénieurs. Rencontre avec Caroline Ricordel (Université de Lille 03, Mines Paris-PSL 06), Directrice adjointe des actions territoriales en charge de l’Outre-mer.
Intégrer le BRGM, c’était une évidence ?
Durant ma thèse de doctorat au sein laboratoire de géologie à Fontainebleau des Mines Paris-PSL, j’ai bénéficié du réseau de mes encadrants. J’y ai connu le BRGM, service géologique national qui travaille sur les applications des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol. Après la soutenance de ma thèse en 2007, j’ai eu la chance d’y être recrutée comme géologue. Après des années d’expertise et de gestion de projets, j’ai pris la responsabilité d’équipes multi thématiques.
Le sel de votre mission ?
Depuis 2022, au sein de la Direction des actions territoriales, je supervise le secteur Outre-mer (Martinique, Guyane, Guadeloupe, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Réunion, Mayotte, Nouvelle Calédonie et Polynésie). Ces territoires, physiquement très contraints, concentrent beaucoup d’enjeux planétaires comme le changement climatique et la préservation des milieux et des ressources. Nous intervenons sur des sujets très variés : la connaissance géologique, la gestion des risques naturels et littoraux, la gestion des eaux souterraines au travers de missions d’appui aux politiques publiques, de recherche publique ou avec des industriels. Ce qui me nourrit ? Le management d’équipes détachées que j’accompagne dans leur développement et sur des sujets au cœur des grands enjeux planétaires.
Le BRGM c’est The place to be pour les jeunes ingénieurs ?
Nous recrutons chaque année près de 200 chercheurs ingénieurs ou techniciens en Hexagone et en Outre-mer. Nous sommes dans un continuum recherche/expertise car les deux se nourrissent l’un de l’autre, d’où notre besoin de talents variés. Le 22 janvier dernier, le BRGM a signé une déclaration d’engagement pour relever les défis de la transition écologique pour un développement soutenable. Dans cette optique, de nombreux postes d’ingénieurs-chercheurs et de managers dans des directions métiers sont ouverts. Les compétences sont variées : géologie, hydrogéologie, risques naturels, mathématiques, statistiques, informatique, physique… Au BRGM, tout est possible en termes d’évolutions hiérarchiques, thématiques ou de mobilité géographique. L’essentiel est d’être passionné par son sujet.
Les soft skills qui font la différence ?
L’exigence scientifique, la curiosité et l’ouverture d’esprit constituent le triptyque idéal. Les diplômés des Mines, qui ont l’habitude de travailler sur des sujets variés, sont des profils d’une grande richesse. Nous sommes à la recherche de personnes qui ont un certain degré d’autonomie et agissent en transversalité avec toutes les équipes.
Qu’est-ce qui rend le BRGM si attractif ?
Nous avons été le premier établissement public industriel et commercial (EPIC) à obtenir la labellisation européenne HRS4R HR Excellence in Research en juin 2021 qui vise à améliorer les pratiques de recrutement et de conditions de travail des chercheurs au sein des organismes de recherche. Le BRGM est aussi attractif car les sujets traités permettent de répondre aux défis des changements globaux, notamment climatiques qui sont cruciaux pour l’avenir de la planète. Cet établissement citoyen prône aussi la diversité et l’inclusion qui sont des leviers de performance collective et d’innovation.
#PassionTerre
« J’ai grandi à Saint-Michel-Chef-Chef à côté de Nantes. À chaque Noël, le maire offrait un livre aux enfants. Le premier que j’ai choisi à 8 ans s’appelait… Roches et Minéraux. J’ai collectionné des livres sur les volcans pendant de longues années et j’étais passionnée par la géologie. Cette passion est intacte. »
Contact : c.ricordel@brgm.fr