Monde des Grandes Ecoles et Universités vous fait découvrir trois startups à suivre impérativement en 2021. Trois pépites entrepreneuriales lancées par des étudiants et des jeunes diplômés qui facilitent le quotidien des professionnels. Suivez le guide.
#1 Ben : le bien-être numérique
Ben (Let Me Think lorsque la startup a été fondée en 2019) propose un totem connecté pour booster sa productivité. Explications : en touchant le totem avec votre smartphone, seules les applications qui vous sont utiles pour travailler vous envoient des notifications, les autres sont en off. L’objectif ? Zéro distraction ! César Lacombe (Strate Ecole de Design) et Victor Loiseau (Grenoble Ecole de Management) ont développé ce projet ensemble, conscients que notre attention est (trop) souvent accaparée par la technologie. « Nous checkons inconsciemment notre smartphone, c’est terrible ! » Au service du bien-être numérique, fragilisé par le télétravail, les deux entrepreneurs ont également lancé en parallèle de leur totem une offre à destination des entreprises : une plateforme d’analytics RH pour comprendre une organisation à travers les pratiques numériques de ses collaborateurs. « Avec ce mode d’analyse, nous permettons aux directions générales, équipes RH et managers d’identifier les leviers d’amélioration de la performance, de la qualité de vie au travail, et de prévenir certains risques psychosociaux. » Lauréats du programme French Tech Tremplin, désormais incubés par HEC Paris au sein de Station F, fiers d’avoir réussi leur campagne de crowdfunding, César et Victor livreront leurs premiers totems en 2021.
>>> Plus d’infos sur Ben (lorsque la startup s’appelait encore Let Me Think)
#2 SafeHear : l’oreillette connectée
Prêt à aider ses amis dont l’audition a été abimée à force de concerts et de festivals, Antoine Kuhnast imagine un bouchon d’oreille pas comme les autres. Sa particularité ? Une technologie qui filtre les sons. « Il y a une partie mécanique, l’embout de protection moulé sur-mesure de façon à apporter un confort maximal et une atténuation du bruit de bonne qualité, et une partie électronique, qui capte le bruit ambiant et sélectionne intelligemment ce qu’il est utile d’entendre, comme le son d’une voix, retransmis par un haut-parleur directement intégré », détaille le fondateur de SafeHear. Après une utilisation timide dans le milieu de l’évènementiel, l’étudiant à Grenoble INP se rend compte de l’utilité de sa création dans le secteur industriel. Un environnement très bruyant dans lequel communiquer sans s’exposer à des risques auditifs est mission quasi-impossible ! « Avec SafeHear, un manager peut parler à ses équipes, dans un périmètre d’une dizaine de mètres, sans que celles-ci n’enlèvent leurs protections auditives. » Pratique. Les premières phases de test ont été concluantes. « Il ne nous reste que la partie design pour commercialiser officiellement notre produit fin 2021. » Prochaine étape : intégrer l’IA aux bouchons d’oreille pour repérer les zones bruyantes et alerter les utilisateurs sur les risques auditifs potentiels.
#3 Keplair : le partage de document sans prise de tête
La startup a été lancée à l’été 2020, après avoir remporté le Printemps des Entrepreneurs d’Efrei Paris, et elle cartonne déjà ! Keplair, c’est le bébé de Florian, étudiant à Efrei Paris chargé de la partie business et finance, Pierre, le jeune diplômé en web design qui optimise le site, et Thomas, également étudiant à Efrei Paris et pro de la sécurité informatique. Le pitch ? « Si vous êtes dans un amphi de 400 personnes ou en réunion avec des clients externes, comment partager un document à tout le monde de façon gratuite, efficace et rapide ? » La réponse : Keplair.
« S’il existe déjà les mails, Google Drive, WeTransfer… Notre plateforme a l’avantage d’être plus simple et plus sécurisée pour transférer un fichier, le stocker, le protéger et le modifier directement. Il suffit d’entrer les trois mots qui ont été générés pour y accéder », argumente Florian. Avec une centaine d’utilisateurs par semaine, Keplair peut être utilisé par n’importe qui, n’importe où, n’importe quand. Le nom a été inspiré du célèbre astronome Johannes Kepler. « Notre startup a vocation à devenir un écosystème numérique autour duquel tournoient plusieurs applications pensées comme des planètes dont chacune a sa particularité ! »