Avec 19 000 collaborateurs partout en France, Action logement, le Groupe aux 100 métiers utiles, propose de nombreux parcours professionnels dans les secteurs de la construction, de la réhabilitation et des services. Unis par une ambition commune, VOULOIR ET LE FAIRE, les salariés d’Action Logement innovent en permanence pour faciliter l’accès des salariés à un logement de qualité et favoriser l’emploi. Découvrez les témoignages de Florence Bovet (École spéciale des Travaux publics, du Bâtiment et de l’Industrie 09), Directrice du Patrimoine chez Seqens et d’Inès Bouchikhi (X Ponts 12), Directrice Régionale Ouest au sein de la Direction de la Maîtrise d’Ouvrage chez Seqens, filiale du groupe Action Logement, qui agissent au cœur de cette mission d’utilité sociale.
Vous êtes ingénieures : pourquoi avoir choisi de rejoindre le secteur du logement social et le groupe Action Logement ?
Florence Bovet. Après un passage en cabinet de conseil en développement durable, j’ai rejoint Seqens, filiale d’Action Logement en Ile-de-France car je voulais être aux côtés des pionniers de la réhabilitation et travailler sur des projets innovants. J’ai découvert une mission d’intérêt général et cela reste mon moteur depuis dix ans. Mon rôle est d’initier la stratégie de réhabilitation et d’exploitation du parc. Je supervise 60 personnes qui travaillent pour moitié dans la réhabilitation et sur l’expertise technique, la stratégie de décarbonation et les contrats d’exploitation. Les profils sont variés : ingénieurs, urbanistes, architectes et chargés de mission.
Inès Bouchikhi. Après une expérience de haut fonctionnaire au ministère de la Transition écologique et solidaire, j’ai rejoint Seqens il y a deux ans. J’apprécie d’être entourée d’experts pointus dans leurs domaines et de jouer un rôle de chef d’orchestre de cette pluridisciplinarité. Je suis une des trois directrices régionales de la Direction de la Maîtrise d’Ouvrage qui est le pendant de la direction du patrimoine sur les constructions neuves. J’ai la responsabilité de l’ouest de l’Île-de-France (78, 91 et 95) et j’encadre une quinzaine de personnes. Mon équipe est constituée de chefs de projets avec des profils d’ingénieurs et d’architectes bureaux d’études. Notre mission est de chercher des terrains et des promoteurs, négocier les projets avec les collectivités, puis élaborer le permis de construire avec les architectes et suivre le chantier jusqu’à la livraison. Un programme dure en moyenne cinq ans.
En 2022, Seqens est devenue la première société à mission du groupe Action Logement. Ça change quoi ?
Florence Bovet. Donner à chacun sa chance en innovant pour l’habitat, cela signifie octroyer un logement décent et confortable à chacun et mettre l’innovation technique et sociale au cœur de notre action. Face à la crise de l’énergie qui a impacté directement nos locataires, nous avons multiplié par deux le volume des réhabilitations et recruté 10 personnes supplémentaires en 18 mois. Nous avons lancé 2 000 réhabilitations en 2021, 3 700 en 2022 et nous visons les 4 000 réhabilitations cette année.
Des exemples concrets de réhabilitation ?
Florence Bovet. Le projet de renouvellement urbain de Bagneux Pierre Plate (92) nous a permis de réhabiliter 553 logements, de démolir 296 logements, pour un budget total de 55 M€. Nous allons maintenant traiter les espaces extérieurs à proximité de la nouvelle gare. Une de nos réhabilitations les plus emblématiques est celle de Bagneux Langlet. Ce sont 126 logements qui seront les premiers de France à atteindre le niveau 2050 prévu par la Stratégie Nationale Bas-Carbone.
Comment Seqens contribue-t-il à la diversification de l’offre de logements en France ?
Inès Bouchikhi. Nous couvrons l’ensemble du parcours résidentiel via Seqens, Seqens Accession – qui commercialise des programmes neufs à des prix attractifs aux ménages sous plafond de ressources -etSeqens Solidarités qui accompagne en particulier les Franciliens ne trouvant pas de réponse à leurs besoins dans le parc social des logements familiaux. Seqens Solidarités a également des partenariats avec des associations gestionnaires professionnelles et propose des solutions de logements ou d’hébergements pour des publics cibles comme les seniors, les jeunes en formation ou les personnes en réinsertion professionnelle.
Quels sont les défis à relever sur les territoires sur lesquels vous intervenez ?
Inès Bouchikhi. Nous devons refaire la ville sur la ville sans consommer d’espaces supplémentaires, afin d’atteindre l’objectif zéro artificialisation nette (ZAN) prévu par le Plan Biodiversité en 2050. Cela suppose de modifier les règles d’urbanisme pour favoriser le renouvellement urbain. Nous programmons de construire 3 500 logements cette année. C’est un challenge permanent pour atteindre cet objectif ambitieux qui constitue aussi l’un des éléments fort du Plan pour les Économies d’Énergie et la Décarbonation porté par le Groupe.
Vos leviers pour mesurer l’impact social et environnemental de vos projets ?
Florence Bovet. Dans le cadre de ce Plan, nous réalisons tous les ans notre bilan carbone, ce qui nous permet de mesurer la performance de nos projets. Nous travaillons aussi sur d’autres indicateurs comme la biodiversité, la renaturation des espaces verts et les consommations d’énergie. Nous suivons également l’évolution des étiquettes énergie de nos logements avec pour objectif 100 % du parc a minima à étiquette C en 2030.
Quels sont les besoins dans vos équipes ?
Florence Bovet. Je recrute en ce moment 13 chefs de projets qui ont envie de contribuer au chantier majeur de la rénovation du parc existant. Notre parcours de formation leur permet de bénéficier du tutorat d’un chef de projet expert qui a entre huit et dix ans d’expérience. Nous organisons régulièrement des moments d’échange sur nos projets au sein de l’équipe, afin d’organiser notre action. Je fais confiance, je délègue beaucoup et je valorise la prise d’initiatives. La moyenne d’âge de l’équipe se situe entre 30 et 35 ans.
Inès Bouchikhi. Nous recrutons en permanence des profils de chefs de projets constructions neuves, créatifs et qui aiment se remettre en question. Il y a une telle diversité de projets, qu’un ingénieur junior pourra monter en expertise et devenir directeur opérationnel ou directrice régionale et bénéficier d’un apprentissage en continu. Chaque chef de projet démarre trois à quatre nouvelles opérations par an. Les mobilités sont nombreuses au sein des filiales du groupe Action Logement.
Quelles actions concrètes mettez-vous en place pour favoriser la diversité et l’inclusion au sein des équipes ?
Inès Bouchikhi. Dès le recrutement, nous diversifions les profils et les personnalités afin d’accroître le dynamisme de l’équipe. J’essaye de décloisonner au maximum et de bien choisir les chefs de projets qui seront référents sur une thématique particulière.
VOULOIR ET LE FAIRE
Faciliter l’accès au logement pour favoriser l’emploi : cette mission d’utilité sociale est l’ADN d’Action Logement et anime les 19 000 collaborateurs et collaboratrices du Groupe. Rejoindre Action Logement, c’est rejoindre un groupe paritaire innovant, aux 100 métiers utiles, qui offre l’opportunité de mener des actions à fort impact social et sociétal. En tant qu’acteur de l’économie sociale et solidaire, Action Logement a choisi d’accélérer sa stratégie RSE en fédérant l’ensemble des métiers du Groupe autour de cinq ambitions fortes pour 2030. Chez Action Logement, la politique des ressources humaines est fondée sur l’épanouissement et la réussite de tous, quels que soient son poste et son parcours. Alors, si vous voulez améliorer le logement et le faire, et ainsi prendre part à une aventure humaine et utile, rejoignez-nous !
Consultez les offres du groupe Action Logement : https://groupe.actionlogement.fr/recrutement