Chez Philip Morris International (PMI), l’engagement ne part pas en fumée ! Cigarettier historique, le groupe développe une vision transformatrice pour construire un monde sans fumée. Un positionnement stratégique challengeant, comme en témoigne Serge Morosow (UNIGE 96, CAPA 99), directeur juridique de Philip Morris France.
Philip Morris International autrement : trois choses que l’on ne soupçonnerait pas sur cette entreprise internationale ?
Philip Morris est un cigarettier dont l’ambition est d’arrêter de commercialiser des cigarettes le plus rapidement possible ! Et ce en développant notamment des alternatives dégageant moins de substances novices par rapport à la cigarette, comme les cigarettes électroniques ou le tabac à chauffer, des produits sans combustion. Ça parait fou pour une entreprise qui a bâti son succès depuis si longtemps sur la cigarette. Ce virage majeur s’accompagne d’une volonté extrêmement forte d’innover et de faire bouger les lignes. PMI détient ainsi plus de 1 300 brevets et fait partie des cinquante entreprises qui en ont déposé le plus en Europe. Par ailleurs, nous avons une grande capacité à intégrer les talents féminins dans nos équipes. Aujourd’hui en France, il y a 44 % de femmes dans nos effectifs, ce qui est assez exceptionnel pour le secteur. Cette dynamique positive ira, à terme, jusqu’à la parité, et s’accompagne bien sûr de l’égalité hommes-femmes sur les salaires, domaine sur lequel PMI est depuis 2019 la première entreprise à avoir été certifiée Equal-Salary sur l’ensemble des territoires où elle opère.
En tant que directeur juridique d’un groupe mondial, comment jonglez-vous avec les différences de droits entre les pays ?
Ma position de directeur juridique concerne la filiale française qui couvre la France et Monaco. Je ne suis pas un avocat français, c’est-à-dire que j’exerce dans un pays qui n’applique pas « mon » droit. Cela n’a jamais posé de difficultés car mon rôle demande de décliner la vision globale de l’ambition juridique du groupe au niveau local. J’ai eu l’occasion de travailler en Chine, en Corée du Sud, en Suisse et maintenant en France. Mon équipe est composée de trois avocates françaises expertes dans leur domaine sur lesquelles je m’appuie, et j’apporte la vision du groupe et mon expérience internationale. Nous échangeons quotidiennement de manière fluide. Chacune a ses domaines d’intervention : la partie commerciale, la partie réglementaire, celle des contentieux … Et j’en suis le chef d’orchestre !
« PMI est une entreprise en mouvement qui n’est pas ancrée sur des bases immobiles. Il y a un vrai élan que l’on ressent dans les métiers du juridique, mais aussi dans les autres départements du groupe. »
Que diriez-vous au jeune diplômé en droit international des affaires et du commerce que vous étiez ?
Crois en toi ! Ne crains pas le vaste monde, loin de toi l’idée que le droit n’a qu’une seule vocation nationale qui s’arrête à la frontière d’un pays donné. Si tu es solide sur tes « skills », rien n’est impossible. Le droit n’est pas étranger au changement global et accéléré du monde. Il ne faut pas rester sur tes acquis mais oser embrasser le changement, même en matière juridique qui peut être perçue comme figée car la législation a parfois du retard par rapport aux réalités marché, en particulier dans les secteurs qui innovent.
Quel est métier le idéal pour débuter en tant que jeune dip’ qui se rêve directeur juridique ?
Je suis un inconditionnel de la formation en cabinet d’avocats, dont je suis d’ailleurs le pur produit. Ce qu’on apprend en cabinet en termes de contentieux ou de conseil, de défense des clients confrontés au réel, des rapports de force, etc. est l’essence même du métier d’avocat. Et découvrir comment fonctionnent les cabinets permet de mieux les gérer par la suite ! Tous les membres de mon équipe sont passés en cabinet, car c’est une formation qui donne les réflexes les plus fondamentaux et développe des qualités analytiques sans équivalent ailleurs.
#JobBoard
Du côté juridique, nous cherchons surtout des profils donnés personnelles, propriété intellectuelle (brevets). Ces sujets montent en puissance, tout comme le droit de l’environnement dans sa composante droit des déchets. Nous avons également besoin de talents du côté du contentieux. Au-delà de la technique, on apprécie les profils qui osent. La volonté d’abandonner la cigarette est notre vision de long terme. Le groupe se transforme, se renouvelle et explore des terrains qu’il défriche, notamment sur le réglementaire. PMI se réinvente et nous avons besoin d’esprits agiles capables de faire des ponts entre les différents domaines du droit.
Contact RH :
David Maquine : P&C.PMF@pmi.com
Chiffres-clés
80 000 salariés dans le monde
180 marchés
Certifiée TOP Employer depuis 11 années consécutives
9 milliards de $ investis dans le développement d’alternatives à la cigarette