Maëlle Vilbert, étudiante à l'IOGS et violoncelliste, ici au Festival “Le vent sur l'arbre” 2016 ©Yves Nivot
Maëlle Vilbert, étudiante à l'Institut d’Optique, violoncelliste, ici au Festival “Le vent sur l'arbre” 2016 ©Yves Nivot

Vis ma vie d’étudiante à l’Institut d’Optique Graduate School

[❤ my campus] Maëlle Vilbert mène de front ses études à l’Institut d’Optique Graduate School, son apprentissage et sa passion de violoncelliste de haut niveau. Un instrument qui n’est pas sans rappeler son domaine d’intérêt scientifique : la physique des ondes … Rencontre avec une étudiante heureuse !

 

Pourquoi l’Institut d’Optique ?

D’abord pour étudier le domaine qui m’intéresse le plus : la physique des ondes. J’ai pris goût à ce domaine durant ma prépa au lycée Saint Louis. J’observe aussi au quotidien ces phénomènes vibratoires dans ma pratique musicale sur un instrument à cordes frottées ! Une professeure m’a conseillé l’Institut d’Optique où le contenu physique est le plus abouti, et bien entendu pour son excellence académique.

Sympas les deux campus de l’Institut d’Optique où vous avez étudié ?

Durant la première année, les 120 élèves de la promo sont tous à Palaiseau pour suivre le socle commun. Puis, selon notre spécialité nous avons le choix entre les 3 sites (Palaiseau, Saint-Etienne, Bordeaux). J’étudie la physique de la lumière (imagerie scientifique et physique de la couleur) à Saint-Etienne.

Ce sont deux campus très différents. Ils ne font pas du tout le même effet. A Palaiseau nous sommes sur le Plateau de Saclay en pleine mutation. J’ai eu la chance de loger dans un bâtiment de Polytechnique. Cela dit, la vie quotidienne n’est pas encore optimale, les étudiants attendent avec impatience les nouveaux transports.

A Saint-Etienne le campus est très beau. Il est situé  dans une ancienne manufacture d’armes. Et il est partagé avec les écoles de design, de télécoms et l’université. Nous côtoyons donc des étudiants venus d’autres horizons, réalisons des projets communs avec eux. Je vis d’ailleurs en colocation avec deux filles de l’école de design. Nous ne sommes pas très loin de la montagne, je peux pratiquer la randonnée, le ski mais aussi le tir à l’arc que j’adore ! Je suis très heureuse d’être là.

A lire, le témoignage du professeur Nicolas Dubreuil, responsable pédagogique du campus de Bordeaux de l’Institut d’Optique

©A.Chezière Institut d’Optique
©A.Chezière Institut d’Optique

Vous n’êtes qu’une vingtaine dans votre classe, quelle ambiance ?

C’est très sympa ! Nous sommes très proches les uns des autres. Cela rend aussi la communication très aisée entre étudiants, professeurs et administration. Tout le monde est très à l’écoute et disponible. Nous sommes vraiment traités individuellement.

Comment vous organisez-vous pour pratiquer le violoncelle ?

Il est vrai que mon réseau est à Paris, pour les répétitions, les concerts. Les professeurs sont très compréhensifs, comprennent mes absences et me permettent de rattraper les cours.

Cette flexibilité vous a été utile pour d’autres projets ?

En effet, administration et professeurs ont été très flexibles lorsque j’ai participé l’an dernier au TEDxSaclay. J’avais été retenue lors de l’appel à idées 2017. Nous étions 4 finalistes étudiantes sur 200 candidats. J’ai été intervenante sur le thème « Au service du vivant ». Cela a été une expérience très intéressante pour m’exercer à la communication scientifique, à la vulgarisation. Cela demande beaucoup de travail. Il faut organiser et synthétiser ses idées.

Cet exercice m’a confortée dans mon souhait de poursuivre en thèse après mon diplôme d’ingénieur ! La thèse est un travail très exigeant, il faut être passionné pour réussir. Je dois donc trouver un sujet qui me motive vraiment, comme le domaine des ondes aujourd’hui. L’idéal serait de trouver une école doctorale d’accord pour financer une thèse dans le laboratoire où je travaille actuellement.

Vous ne quittez plus le laboratoire « Couleur et effet visuel » du Centre de recherche sur la conservation des collections (CRCC) du Museum d‘histoire naturelle de Paris ?

J’ai eu la chance de réaliser un stage de 1e année au sein du Museum à Paris. Cette expérience a réveillé mon intérêt pour les sciences, et plus particulièrement l’étude des ondes. Je me suis réconciliée avec la physique, car mon année scolaire avait été difficile. J’ai adoré la physique de la lumière, des couleurs, des surfaces, appliquée aux matériaux du patrimoine, aux objets patrimoniaux. A l’issue de ce stage j’ai réalisé un CDD, puis j’ai poursuivi en apprentissage en cycle master. J’ai la chance de réaliser mon apprentissage dans un laboratoire où je peux réellement appliquer ce que j’apprends à l’Institut d’Optique.

L’Institut d’Optique Graduate School au cœur de la révolution photonique