What’s new at AgroParisTech ?

Développement durable, écologie, alimentation, bien-être animal, préservation des ressources naturelles… des enjeux de société incontournables aujourd’hui. Des enjeux sur lesquels AgroParisTech, école historiquement spécialiste des sciences du vivant, a un coup d’avance. Quelles nouveautés va-t-elle impulser cette année ? Eléments de réponse avec son directeur, Gilles Trystram.

 

Les meilleurs ambassadeurs du développement durable à la française

AgroParisTech ne surfe pas sur les effets de mode, les sciences du vivant sont intrinsèques à ce qu’est et ce que veut être l’école. « Je ne parle pas de sciences de la vie mais bien de sciences du vivant, un terme qui englobe la biologie bien sûr, mais aussi la chimie, l’écologie, la sociologie, l’anthropologie, les biotechs, la zootechnie… Cela constitue le socle de nos compétences et notre originalité dans les formations d’ingénieurs » insiste Gilles Trystram. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si AgroParisTech présente un taux d’élèves vocationnels de 20 %. « Ils ont choisi le vivant et le développement durable, un sujet dont on parle beaucoup aujourd’hui et qui constitue le cœur historique d’AgroParisTech. »

 

Des métiers qui bougent !

Et qui dit développement durable dit nouvelle économie et nouvelle sociologie. Concevoir et manager de nouveaux dispositifs de production primaire, maîtriser la chaine de valeur associée à la demande agricole alimentaire et bioéconomique et concilier préservation des ressources naturelles et besoins de populations de plus en plus urbanisées : telles seront, demain, les missions des alumni d’AgroParisTech.

Les 3 skills incontournables des AgroParisTech ?

#1 Diagnostiquer une situation dans une compréhension revendiquée systémique

#2 Lier intrinsèquement sciences biotechniques et sciences humaines et sociales

#3 Se projeter sur le temps long dans une démarche systémique et complexe

 

AgroParisTech dans 5 ans ?

« Je vois l’école sur son nouveau campus de Saclay bien sûr… mais pas seulement ! Nous sommes là où l’on parle de notre domaine et pour accompagner le développement des territoires. Concernant notre pédagogie, elle va évoluer bien sûr. Nous souhaitons instaurer plus de connexions entre les étudiants et le terrain et plus de double-diplômes » appelle de ses vœux Gilles Trystram. Une volonté allant de pair avec le développement accru de cursus co-construits avec des partenaires académiques pour répondre à la complexité en intégrant d’autres disciplines.

 

Un avenir pavé de défis que Gilles Trystram envisage avec philosophie. « Je suis totalement serein sur l’avenir de l’école qui saura être dynamique tout en maintenant ses valeurs fondamentales, comme cette façon singulière qu’ont nos diplômés d’allier ambition et humilité. Je crois aussi au maintien de la sélectivité, qui nous permet d’aller chercher l’excellence dans des domaines très variés. »

Les deux projets à suivre

Néolithe. Une startup créée en janvier 2019, par Clément Bénassy (AgroParisTech) et Nicolas Cruaud (X 2016). Leur objectif ? Transformer les déchets non-recyclables en granulats pour l’industrie du BTP. Un peu plus d’un an après son lancement, ce projet promet déjà de réduire de 80 % les émissions de gaz à effet de serre liées au traitement des déchets avec une valorisation à 100 % de la matière. Un projet prometteur incubé au sein de l’X-up (accélérateur de Polytechnique) et qui a récemment reçu le label Entreprendre de la Fondation AgroParisTech.

L’avenir de la crème solaire s’écrit à AgroParisTech ! Florent Allais et Louis Mouterde, respectivement directeur et chercheur de l’Unité de Recherche et Développement Agro-Biotechnologies Industrielles (URD ABI) ont développé une nouvelle génération de filtres solaires respectueuse de l’environnement. En lien avec une équipe de l’Université de Warwick et des industriels, ils explorent les capacités des plantes à se protéger des rayons du soleil grâce à une molécule particulière. Une molécule bio-inspirée qui leur permet aujourd’hui de travailler sur des nouveaux produits de protection solaire mais aussi pour la cosmétologie.