Yncréa Hauts-de-France devient Junia… et ça change quoi ?

Quelles sont les ambitions de Junia ex-Yncréa Hauts-de-France ? Crédit Nicolas Dufour Blackbox studio, Célia Swaenepoel
Quelles sont les ambitions de Junia ex-Yncréa Hauts-de-France ? Crédit Nicolas Dufour Blackbox studio, Célia Swaenepoel

Quatre ans après la création d’Yncréa, Yncréa Hauts-de-France devient Junia. Un changement de nom qui va de pair avec l’affirmation des ambitions de cette école d’ingénieurs qui se présente comme « l’école des transitions ». Thierry Occre son directeur nous en dévoile les contours.

 

Pourquoi Junia voit-elle le jour aujourd’hui ?

Ce changement de nom est le résultat d’un cheminement plus important. Si nous sommes toujours membres d’Yncréa, notre stratégie de territoire qui nous appelle à Châteauroux, à Bordeaux et vers d’autres métropoles en France, rend peu lisible notre identification sous le sigle « Hauts-de-France »
Au-delà, ce nom incarne nos évolutions autour de l’hybridation, de la digitalisation et des croisements entre les disciplines.  

Thierry Occre, directeur de Junia (ex- Yncréa Hauts-de-France) / Crédit Blackbox studio

Junia se présente comme « l’école des transitions ». Sur quelles transitions êtes-vous à la pointe ?

Nous sommes convaincus que les ingénieurs que nous formons et allons former vont devoir évoluer dans un monde toujours plus complexe et incertain. De fait, nous avons pour ambition de former des innovateurs responsables et réaffirmons donc avec force notre dimension humanités / éthique dans notre stratégie. C’est pour cela que développons une expertise de haut niveau autour de quatre axes de transition : nourrir la planète, la transition énergétique et urbaine, l’accélération de la digitalisation et de l’industrie et enfin, l’industrie de la santé et du bien-être.

Nous avons aussi vocation à décliner d’un point de vue pratique les réponses à ces transitions grâce à des démonstrateurs, de formidables laboratoires de solutions techniques et technologiques. C’est pour cela que tous nos étudiants devront vivre une partie de leur scolarité comme acteurs de ces démonstrateurs.

Vous voulez être une « fabrique du futur désirable ». Qu’est-ce que cela implique ?

Le futur désirable c’est l’équilibre. Celui d’ingénieurs techniques qui sont aussi des managers capables d’appréhender des problématiques, de collaborer avec les acteurs industriels et de les accompagner dans ces transitions.  Des transitions qui impliquent de revoir toutes les chaines de valeur et qui marquent donc inévitablement le retour en force des ingénieurs pour imaginer les productions responsables de demain. C’est ce qui fait des ingénieurs que nous formons des acteurs de transition.

Vous dites que le monde a besoin de « solutionneurs » : qui sont-ils ?

Des ingénieurs qui trouvent la bonne solution dans le bon équilibre des choses. Car construire le monde demain avec les solutions d’hier ça ne marche pas. Avec Junia, nous nous attachons à préparer cette génération-là. Plus qu’un projet d’école c’est une nouvelle manière de former des ingénieurs en les dotant de nouvelles cordes à leur arc.

La différence Made in Junia dans le paysage foisonnant des écoles d’ingénieurs ?

Le Made in Junia c’est d’abord du Made in Nord ! On est issus d’industries lourdes dont nous connaissons l’empreinte sociale et environnementale et nous avons à cœur de les accompagner dans ces transitions. Nous jouissons aussi d’une histoire centenaire sur des domaines pharamineux. Nous sommes un groupe de trois écoles qui couvrent un scope de domaines à 360° et nous savons que c’est à  l’intersection de ces disciplines que nous pourrons trouver des solutions pour imaginer ce monde qui vient. Notre force c’est cet ensemble fabuleux !  

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